Nostalgie

Je viens de décider d'une phase de repos longue après 4 mois de sport pluri-hebdo et de compète tous les week-end, depuis la Tourelloise (4nov) j'ai fais du Canoë (les Gorges de l'Ardèche en 2h44 en C9), un peu de natation un petit week end au ski, bref rien de bien fatiguant. Je vais continuer comme ça jusqu'au démarrage de la saison de ski nordique (si je trouve le temps de découvrir ce sport).

En attendant je ne résiste pas au plaisir d'un petit effort de mémoire sur cette année 2007 qui fut pour moi l'année du renouveau, je vous livre donc cet épisode de janvier qui a changé ma vie, c'est-à-dire ma première course à pied.

Pendant ma perte de poids (départ 127.5kg) mon coach m'a interdit de courir avant de descendre sous le quintal (pour ne pas me faire mal). Un jour de janvier 2007 je lui annonce que ça y est je fais 99kg. Alors que je n'avais pas couru depuis 1989 et que la fois d'avant c'était pour l'épreuve sport du bac que j'ai échoué (le sport pas le bac) et qu'avant : rien; Il me dit nonchalament :

"- le week end prochain on fait une course, inscris toi
- c'est ou ?
- Dans le pilat
- c'est froid !
- oui en général il y a un peu de neige
- c'est long ?
- t'inquiète pas il y a un petit parcours
- ah bon!"

Ni une ni deux je vais sur le site de l'organisateur et je m'inscris sur le petit parcours du Raidlight Trail Trophy. Je retourne le voir.

"- Ils ont du se tromper sur ton site le petit parcours il fait 23kms !
- Non c'est bien le petit parcours, ah oui j'oubliais il y a aussi 900m de dénivelé positif
- Ah bon ! Il faut des raquettes ? des grosses chaussures ? des pantalons de ski ?
- Pas du tout va chez d4 ils soldent la NB872 ça va très bien, tu prends un sac avec une poche à eau une paire de batons et roule
- Et pour le reste ? tout nu ?
- non tu mets un collant (sous vetement de bateau) avec un short par dessus un sous vetement manches longues et tiens vla une polaire et un coupe vent. Ah j'oubliais prends un sifflet et une couv de survie.

Je repartais avec tout ce matos en me disant : mais c'est quoi ce truc il faut un sifflet pour faire de la course à pied ????? Trois jours avant la course il tombe 40cm de neige je retourne voir mon coach :

- Dis ils vont l'annuler ta course c'est plein de neige fraiche.
Le coach surexité :
- Ben non ! justement c'est encore mieux ! tout le monde va venir c'est super la neige !

- Bon je prends mes raquettes !
- Ben non c'est de la course à pied pas en raquettes !
Je ne comprenais toujours pas ce que j'allais faire comme sport. le GSM sonne, le coach :
- va quand même faire un petit tour dans les Monts d'Or profite qu'il y a de la neige pour t'essayer.

Je me gare près de l'église de St Cyr et attaque le mont Cindre (je pense 1,5km 100m de dénivelé) je monte en marchant je fais la descente en courant, je n'arrive même pas à courir tout du long (1.5km en descente!!!) et je finis avec une méga crise d'asthme à la voiture. C'était évident maintenant, j'étais affuté nickel pour ce genre de sport. Je vais voir mon toubib pour le certif, lui narre mon exploit (j'étais encore en tenue) et ma crise d'asthme il me file un médoc à prendre avant une course. La veille de la course j'appelle le coach, j'ai une grippe 39°C de température je ne pourrai pas venir. Je passe la journée allongé j'en profite pour ne pas fumer ce jour là. Je prends un truc que j'ai découvert totalement interdit après coup pour faire baisser la fièvre et au lit. J'avais oublié de déprogrammer le réveil, il sonne donc très tot genre 4h30 ou 5h. Je me dis, t'es réveillé, t'as pas trop de température fonce !!! Je rassemble tout le matos, monte dans la caisse dans le gaz je sens encore cette grippe sur moi et en route pour Marhles. Je roule dans une campagne improbable, de nuit dans la neige. Qu'est ce que je fous la ???? de plus en plus de véhicules. J'arrive à Marhles au moment ou il commence à faire quasi jour. Un monde !!!! c'est tous des fous me dis-je !!!

Je retrouve mon coach qui ne s'attendait pas à me voir. Je prends le départ me fais larguer dès le premier km dans le village et à partir de la première cote je fais cette course avec le serre-file. Je finis dernier en 4h56. Miracle ! un mec qui a du raté un check point est déclassé 1s derrière moi. C'est le signe divin, je continuerai à courir et j'essaierai de ne pas faire dernier... Le BackSide Running Team était né.

Quand je repense à ce jour et après avoir pris un peu plus d'expérience je me dis que tout était réunit pour que je n'y aille pas :
- Je n'avais jamais couru
- J'étais grippé
- Dopé (la veille pour faire baisser la fièvre)
- Dopé (car j'ai également appris plus tard qu'il y a un protocole pour se faire préscrire des médicaments contre l'asthme, le médecin traitant ne suffit pas)
- J'ai eu de la fièvre pendant encore trois jours après

Aujourd'hui je serai resté sous la couette. Mais heureusement que je l'ai fais ce trail, il a changé ma vie:
- je ne fume plus (pas une taf depuis le 1er février)
- j'ai perdu encore 13kg
- Je me suis mis à la diététique
- Je n'ai jamais fait autant de sport
- J'ai fais un marathon (bon OK celui du Mont Blanc, c'est plutot un trail)
- j'ai rencontré plein de gens sympa
- je suis passioné par le trail (encore quelques mois de convalescence!!!)
- Je me soigne ou je fais du sport mais pas les deux en même temps.
- Je suis devenu un bloggeur

Vive le running et merci coach !!!

Bi-Cote

La course des enfants le départ et l'arrivée de Léa. 500m de ruée des gones, très sympa.

Léa dans le sas d'arrivée elle a très bien courru.

Le Maire de Lyon Gérard Collomb remet les prix aux vainqueurs. Je retiens un mot de ce qu'il a dit ce soir là : "Le premier partenaire de la Bi-Cote ce n'est aps la Ville de Lyon, ce sont les 150 bénévoles"

Gagné ou presque

13h13 il reste une bouée à enrouler puis 300m au sprint pour fondre sur la ligne d'arrivée et lever les bras vers le ciel. Y a pas à dire gagner ça fait du bien surtout quand on a ramé sans souffler pendant 2h44 dans les gorges de l'Ardèche. Nous (Béa, Cathy, Yann, Pascal, Cyril, Maxime, Vincent, Nicolas et Bicshow) sommes en effet les premiers à franchir la ligne d'arrivée parmi tous les Crafts en course. Le Craft est un Canoë à 8 rameurs et un barreur, cette embarcation est un peu au kayak carbone ce que la pantoufle est à la Berluti. Un fer à repasser, une barque, un paquebot, un truc qui ne se renverse pas et pèse un âne mort. Mais c'est notre pantoufle à nous et nous l'aimons. Les autres aussi ont des pantoufles comme bateaux, on a manifestement ramé les plus fort et incontestablement Yann qui connait la rivière par coeur a maneuvré comme un as en choisissant toujours la meilleure veine de courant.

Le week end fut bien speed, rendez vous avec Joël rédac chef d' Endurance et Eric au Grand Parc pour co-voiturer et surtout récupérer la pirogue ERTIPS barrée par Gilles Zoc vainqueur des trois éditions précédentes du Challenge de l'Ardèche au scratch devant les jeunes Ardéchois qui cette année ne laisseront rien au hasard.



Nous voici donc parti avec Eric et Joël pour l'Ardèche avec une remorque de 14m aux fesses. Le chauffeur finit par l'oublier et la vitesse du convoi augmente régulièrement jusqu'aux 130 réglementaires. Sur place nous retrouvons toute l'équipe, des papys ex stars du kayak, qui va monter cette superbe péniche (oh pardon pirogue) tout au scotch. Il pèle. Pendant ce temps je galère au téléphone pour récupérer par tous les moyens les ceritificats médicaux de l'Equipe du BackSide avant 23h, dead line pour l'inscription. Niveau de stress max puis baissant en fonction inversement proportionnelle au nombre de certifs qui tombent. 22h00 nicolas chope son certif grâce à Didier le médecin de la bande et cours s'inscrire. OUF ! Le BackSide au complet pourra courir. On fait la jonction entre les équipes ERTIPS, BACKSIDE et RHONE ALPES au restaurant le Coeur d'Ardèche place Arnaud Puaux à Vallon. Nous avons très bien mangé je recommande le velouté de chataignes et cèpes, le poulet aux écrevisses et la cassolette de porc. On plante la tente sur le pelouse de la résidence Odalys et hop pour une nuit agitée (le stress de la course et des enjeux énormes). 6h debout et c'est parti, descendre la voiture pour le retour, achat des ptits dej et des dejs pour tout le monde. On s'équipe, j'ai été imprudent en enfilant les bretelles de la combi... impossibilité de faire une pause pipi pendant la course et j'en ai un poil souffert. Gilet plus sac CamelBak casque une vraie tenue de guerre, j'opte pour un coupe vent GoreTex Eider au lieu du truc à touriste bien étanche genre ciré tout en me disant qu'il ne résisterait jamais aux paquets de flotte mais qu'au moins c'était respirant. En général je l'utilise plutôt pour des outdoors moins humides. Et ben non ! incroyable : sec à l'arrivé. génial ce truc. On teste le bateau, Pascal fait la cadence devant genre le boum boum !! des galériens. On se place sur la ligne le cul sur la plage et on attends le départ.

Pan c'est parti ! on se donne à bloc on tire à 90° de la rivière pour aller chercher le courant en face de la plage. on sort les premiers du départ comme le montre la photo du Dauphiné Libéré tout là haut, cliquez dessus et mattez le bateau rouge et blanc au premier plan c'est nous. Je suis en deuxième position sur le bordé droit.

Nous passons en tête sous le pont d'arc avec 10m d'avance sur une équipe masculine d'Ardéchois gros bras. Cet écart ne fera que s'accroitre durant la course pour finir à plusieurs centaines des mètres et environ 5 minutes.


Quand à Ertips, comme le montrent les photos et les vidéos, ils finissent à 1'40 des Ardéchois et perdent donc le titre. Je suis plutôt suporter d'ERTIPS, mais compte tenu de leur 3 victoires successives, de la jeunesse des vainqueurs et de l'implication de leur constructeur, finalement ce n'est pas mal. bravo à eux, il y a avait quand même un champion olympique à bord. surement un bel article dans le prochain Canoë Kayak Mag.

Je salue également la belle performance du Craft Rhône Alpes barré par un ex champion du monde qui passe la descente en 3h22 avec pause. Je l'ai toujours dit : on devrait faire un classement de la "descente avec pause".

Une dernière précision, il n'y a pas de classement pour les Crafts ce n'est pas une catégorie, c'est pour cela que nous avons gagné.... ou presque.

Le retour TV sur TF1 et France 3 de cette belle course :

Tourelloise : au fond du trou

Je n'avais pas pu participer le week end précédent à la transbeaujolaise avec 60km et 2000mD+, je ne lachais donc pas l'idée de participer à la Tourelloise ce dimanche 4 novembre malgré le 50km de VTT la veille avec le Coach. Erreur...

Sur le parking j'aurais déjà du me méfier, dès la sortie de la voiture un bruit d'essaim d'abeille géant m'envahit. Etrangeté locale ? Non ! Des troupeaux entiers de cyclistes sont en train de pédaler sur leur monture habituelle mais elle même montée sur un petit portique avec un moteur à l'envers (un frein quoi) calé sur la roue. Peut-être y a t'il eu une contamination générale des batteries de voiture dans la nuit et les gars rechargent tranquillement avec Ipod dans les oreilles. Je passe mon chemin un brin moqueur et me dirige vers le gymnase retirer ma plaque et boire un petit café en discutant avec Carmello qui m'accompagne ce jour là. [ Arrêt sur image ] c'est là, lecteur adoré, que Bicshow commit l'erreur fatale. Rappelle toi, fervent suporter, que le Bicshow avait performé une seule fois dans sa vie à l'Inter VTT (voir plus bas). Lache ta roulette de souris, je ne vais pas te renvoyer en bas de page je te rafraichis la mémoire séant. Parti à la bourre de la Croix-Rousse il roula tant et si bien pour rejoindre la zone de départ 10km plus loin qu'il arriva chaud comme un Drucker qui reçoit Cécilia, ou juste un poil moins mais en tout cas dans des conditions optimales sur la ligne de départ. La suite tu la connais, il termine avec les trois premières féminines (sacré Bicshow!) [ fin de l'arrêt sur image ] . je papote donc avec mon pote Carmello sur l'intérêt évident de s'échauffer pour être tout de suite dans la course comme sont en train de le faire tous ces gars. L'heure du départ approche, je croise Virginie (vainqueure de l'Inter VTT) me glisse dans les premiers sur la ligne et attends le coup de feu.

Pan c'est parti on sort du parc on tourne tout de suite à droite, ça part au sprint, je fais pareil, ça monte un poil, devant ils sont déjà à quarante à l'heure. Et moi.... j'ai mal aux cuisses... A partir de là ce fut l'enfer pendant 10km (je rappelle qu'après une bonne descente on se paie 20km de montée vers la Croix du Ban). La seule question que je me pose est : a quel moment j'abandonne : tout de suite, je fais demi-tour et vais prendre un petit dej, au circuit des 20kms ou sur le 30km? non ! le 30 je sais que je n'y arriverai pas. Puis je me dis, ce sera ton premier abandon comment tu vas le narrer à tes fidèles lecteur? En moquant le coach qui a lui aussi abandonné la semaine précedente dans les Templiers...? Non ça le fait pas. Avec tout ça je suis dans les deux ou trois derniers. Au bout de 20 minutes arrivent les premiers concurrents du 30km partis 10 minutes après nous, il roulent donc deux fois plus vite. Au bout de 40 minutes arrivent les premiers randonneurs du 43km qui roulent également deux fois plus vite que moi puisqu'ils sont partis 20 minutes après moi. A 45 minutes de course, je n'ai plus mal aux jambes, je ne me fais plus doubler (enfin rarement), j'en rattrape même un ou deux. Arrive le ravito, bon pour le moral et l'estomac. C'est à partir de là que ça revient mais c'est trop tard il n'y a plus personne à remonter. Dernier ravito je vois 4 mecs arrêtés avec des plaques du 43km chrono. Je pourrais les doubler au ravito mais je décide de faire ça à la régulière, je m'arrête charge du chocolat et repart en même temps qu'eux quand arrive un 5ème type qui lui avait bien décidé de nous passer au ravito. Je me dis il te reste 10km (dont deux de vraies côtes pas plus) défonce toi jusqu'au bout. Ce que je fit, les jambes tournaient bien et je fais 10 minutes d'écart sur ce groupe. Voici donc la seule satisfaction de la journée. Bien maigre !










Je termine 190ème sur 198 un vrai classement de BackSideur. Carmello mets 50 secondes de moins que moi. Virginie fait deuxième à une minute de la première. En sachant qu'elle se paume et doit rebrousser chemin c'est pas mal du tout. Le classement et les photos ici

Une fois n'est pas coutume

Je vais vous parler de rock. Je viens de faire pour la première fois l'aquisition d'un album de zic par internet. Autrefois la musique pour moi c'était soit la FNAC soit Emule. Et puis grâce à Michel j'ai appris que RadioHead venait de sortir un nouvel album et qu'en l'absence de maison de disque il n'était disponible que sur internet en auto distribution. Je me rends donc sur leur site et découvre que l'album « In Rainbows » est en vente au prix dérisoire de 0,45 Pounds (moins d'un euro) plus un petit quelque chose que chacun est libre d'ajouter. J'ai donc mis ma contrib à 2,45 Livres Sterling. Cette vente directe du producteur au consommateur a déjà généré une recette de 1 millions de Livres Sterling. Ca marche donc plutôt bien. Pour moi RadioHead avait pris la suite un poil dégoulinante de Marillion, j'abordait cette écoute avec un peu de détachement, ce fut une véritable révélation. Michel parle même de « Sergent Pepper » des années 2000. Sans aller jusque là cet album est une vraie oeuvre rock travaillée, libre aboutie. Je la recommande fortement et à ce prix là on peut l'acheter et l'essayer après. Bicshow ne rembourse pas car vous ne serez pas déçus. Reste maintenant à savoir si l'on peut courir avec, je vais donc la charger dans l'Ipod de Valérie qui nous fera un petit compte rendu. M'est avis qu'elle va l'embarquer sur la Sainté Lyon, album idéal pour courir la nuit au fond des bois. A télécharger d'urgence : In Rainbows

Séance de ratrapage

Certes vous aviez eu droit à un petit montage du Raid du Castor mais point de récit digne de ce nom de ce week-en copieux. Tout commence samedi dans l'enceinte de l'espace multisport, lieu de départ et d'arrivée pour tous les raiders. C'est ici que l'équipe de Planète Tonique sévit, l'accueil qu'ils nous réservent est parfais un grand merci à eux. Le BackSide Running Team composée pour l'occasion de Léa et Bicshow arrive un peu tôt. Nous en profitons donc pour visiter et nous poser tranquillement en attendant le départ. Briefing, comme prévu ce sera Canöé (raccourci à cause de vent fort), VTT (4km) et course d'orientation (1km). Pour une fois comme on peut le voir sur la première photo nous nous plaçons admirablement bien sur la ligne juste à droite du Coach. Pan c'est parti ! nous nous élançons vers les bateaux, on se la joue hyper tactique en prenant les plus éloignés (donc les plus loins sur l'eau). On attaque dans l'dur limite crise d'asthme on sort pas mal de l'eau genre 1ère ou 2ème féminine et oui aujourd'hui je cours en féminine. Il n'y a que deux catégories et c'est le genre du plus jeune qui est déterminant. La remontée vers le parc à vélo se fait à toute berzingue. Nous enfourchons nos destriers, fougueux et impatients d'en décourdre, pour affronter l'épreuve dans laquelle nous brillons le moins, le VTT. Ca se confirme, nous passons à la 6ème place au premier tour puis 13ème au départ de la course d'orientation. nopus abordons ici l'activité préférée de Léa qui s'empare de la carte pour la première balise. Nous remontons cinq places puis nous en reperdons quatre sur deux erreurs de choix de parcours entre balises. Nous avions oublié la fameuse devise "le chemin le plus court est toujours le moins long". Nous finissons donc 12ème féminine (sur 20) et 39ème scratch (sur 60). Le Coach et son gone finissent sur la deuxième marche du podium. Bravo à eux ! Une soirée "pâtes à rien" pour préparer la Trace verte du lendemain à Villefranche je me suis inscrit sur le 56 km 1517mD+. Grosse galère pour trouver le lieu de départ après 20 minutes de Voiture'O me voici enfin sur place. Je débale le matériel et là le frein arrière ne veut absolument pas laissez entrer le disque, je m'énerve et finis par interpeler les voisins pour une aide précieuse. Un brin moqueur : "Alors on claironne sur son blog qu'on vient de s'acheter un super VTT et on ne sait pas s'en servir" Damned ! Je suis fais ! il ont repéré le Bicshow. Bon du coup je pars un peu à la bourre pour m'appercevoir rapidement que je n'ai pas de jambe. En plus toute la première partie est dans les vignes ou plutôt dans les chemins qui les bordent donc engazonnés. Rouler dans l'herbe quel pied ! Un chasseur excédé par le 357ème Vttiste tire juste au dessus de mon casque, j'entends la balle siffler, je suis content d'être venu. Ca détend de rouler dans le coin. Le parcours est quand même très beau. Mais je n'ai toujours pas de jambes. Après cette copieuse montée au milieu de vignes nous appercevons la vierge synonime de ravitaillement on ne voit pas le pilote sur la photo mais sa monture laissée au mileu du passage. Quel toupet ce Bicshow ! La suite est moins viticole, chaque rayon de soleil est vécu avec bonheur car il pêle un peu. Arrive le panneau 38km à gauche, 56 km à droite. Et là je craque, je prends le 38km... nouveau ravito on me voit d'ailleurs bourrer mes poches de chocolat. Je crois que j'ai du passer deux tablettes de chocolat au lait au riz et une demi baguette. Y a pas quand les jambes veulent pas faut compenser. On nous annonce 10km de descente bien sûr on nous ment. Et là je ne sais pas si c'est l'effet du chocolat mais dans les descentes puis les petits raidillons qui s'enchainent les jambes reviennent à environ 8km de l'arrivée. J'envoie donc du "gros" et me fait plaisir et regrette de ne pas avoir pris le 56km. Au final une très belle rando, un bémol toutefois, bien penser à prendre son gilet en kevlar, l'organisation n'en fournit pas.

Bonne douche, bon casse-croute au Beaujolais agrémenté des nouilles chinoises spéciales coach puis c'est le retour vers le Sweet Home où une séance de cinéma est prévu. Mais ça se passe plutôt comme ça :

" - ça s'est bien passé ta course poussin
- pas de jambe j'ai zappé du 56k au 38k, bon sauf les 8 derniers km où la frite est revenue
- donc t'es en forme
- oui oui
- Ca tombe bien les filles ne veulent plus aller aux cinéma elles veulent aller courir
- ........!!!!!!..........."

Nous nous retrouvons donc au parc de la Ciseraie en tenue et en famille (photo de Maële) pour un entrainement enchainant les montées/descentes. Celui-ci rapidement interrompu par une grosse boite de Léa nécessitant un soin au genou.
Bilan du week end : un peu fatigué quand même !!!

Je tiens à saluer la performance de Michel engagé avec le Coach sur les Templiers (67km 3500mD+) et qui finit 215ème sur 3000, pas mal le garçon. Coach a abandonné car il n'assimilait plus la nourriture ce qui est courant sur ce genre d'effort et qui est très génant. On voit Coach au départ. Ils ont fait une grande partie du chemin ensemble mais Michel a du finir seul. Les Templiers vient d'être intégré dans le premier challenge national trail de la FFA qui décernera un titre de champion de france en 2008. Gageons que l'entrée d'une telle fédé dans le monde du trail n'en changera pas trop l'esprit. Le niveau de cette course était très relevé un des meilleurs marathonien fFrançais (2h16) l'a tenté, il fait 8ème. Chapeau bas cher Michel pour ta perf (même si tu fais 42% de plus que le premier...) Je t'attends sur le CCC 2008.

En attendant je suis inscrit sur la Tourelloise pour Dimanche... ça commence par 20 bornes de montée bien trash...