29 avril 2014
12 février 2014
C'est reparti, par l'UTMB bien sur quoi de mieux pour causer !
Techniquement, sportivement et physiologiquement on peut se préparer correctement et comme premier trail faire l'UTMB c'est à dire sans même avoir rempli les conditions préalable des points, on peut même le faire en à peu près deux fois moins de temps que moi (soit 22h30). Mon propos ne vise pas ce versant là de cette course mais la partie un peu mythique qu'on a du mal à quantifier. En effet je considère, et je ne prétends pas parler au nom d'une majorité, que l'UTMB est LA course de montagne mythique, de part le fait qu'elle parcourt un sentier qui ne l'est pas moins en faisant le tour d'un sommet qui l'est encore plus (l'alpinisme est né dessus), du fait de la qualité de sa médiatisation et de l'attrait qu'elle suscite parmi nous. Je trouve regrettable de ne pas profiter du parcours de quelques années de découverte de cette activité de courses en courses se forgeant une expérience, des souvenirs des émotions et surtout des amis que l'on aura plaisir à voir à Chamonix, coureurs ou non, la dernière semaine d'Août. Une fois réalisé ce tour magique en course on pourra sereinement continuer sa quête d'aventure personnelle. Vouloir tout tout de suite, je trouve cela idiot, en réalité je trouve cela dommage. Ma comparaison avec l'ascension du Mont Blanc est évidente il suffit de voir se presser les meutes de débutants découvrant les crampons sur la mer de glace en été deux ou trois jours avant d'en tenter l'ascension. Je trouve également cela idiot. J'ai choisi une autre voie, je ne veux l'imposer à personne même si je défends avec passion mon choix. Je suis alpiniste, je n'ai jamais fais le Mont-Blanc j'y monterai avec mes filles quand elles seront prêtes elles auront 12 ans et 15 ans cette année après 3 et 5 années d'alpinisme à mes côtés (oui sans guide) elles gambadent sur la glace vive dans des pentes supérieures à 40 degrés parfois même sans poser le piolet par terre et sautent joyeusement au-dessus des crevasses. Elles vont tenter leur premier 4000m en juin avec une jolie approche en peaux de phoque. Nous ferons ce 4000 ensemble et dans un deux ou trois ans (peut être plus) quand elles réclameront de gravir le Mont-Blanc (moi je n'ai jamais abordé la question) je leur dirai OK on y va (par les mulets peut-être même). Voilà ma conception de l'approche de nos grands projets. Toute notre vie tourne autour de la consommation rapide de ce que nous propose la société et j'ai choisi de prendre le temps pour réaliser ce que je considère comme des grandes choses.
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25 mai 2011
Reprise du vélo, Ventoux
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12 mai 2011
Des nouvelles de l'Everest
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13 avril 2011
Lyon Urban Trail 2011, grand clu classé !
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3 février 2011
Retrouver un chemin
Novembre, le dernier mois avant la SaintéLyon ne fut pas celui de la sérénité nécessaire. Choisir son objectif, s'y tenir, s'en donner les moyens, evaluer chaque geste au regard de l'objectif doit etre le fil d'Ariane vers sa victoire et ses ambitions. Je ne sus le faire, j'ai basculé du mauvais côté alors que j'avais de l'or dans les mains.
J'abordais la SaintéLyon la peur au ventre en sachant d'avance que tout cela s'écroulait sous mes pas. Après trente kilomètres et malgré le soutien des proches par moins dix degrés et avec des problèmes de tendons je dus renoncer. Sainte Catherine comme en 2008 marqua cet échec. Je ne la ferai plus, cette course est trop dure elle n'est pas faite pour moi, trop roulante, incourable en montée à cause de mes grosses fesses, incourable en descente à cause des bitumeux qui ne savent pas. Je n'irai plus. J'aiderai mes potes d'Extra sur l'orga et ce sera bien suffisant.
Décembre fut tout autant tumultueux, ne voyant pas que c'était déjà détruit je fis semblant de contenir me mentant encore une fois. J'attaquais les vacances de Noël avec la conviction que l'objectif était encore à portée de main. Je ne voyais pas la fragilité de l'édifice et profitant d'un poids très bas je fis quelques courses de ski-alpinisme sans voir que la forme n'était décidemment pas là. Janvier est toujours le mois de la relâche, les voeux se succèdent à eux mêmes, les amis oubliés d'un an réapparaissent et avec eux les kilos, 3 ou 4 en un mois, un par semaine 1000kcal en trop par jour pour un tiers en alcool.
Le 13 janvier traditionnelement je m'inscris à l'hivernale des coursières, couché à 4h du matin, le résultat fut à la hauteur, j'abandonnais après 12km et à 5km de l'arrivée. Deux abandons en un mois, j'ai abandonné seulement trois fois dans ma courte carrière de traileur et là deux coup sur coup. Le 20 janvier avec la dream team et le coach je pars sur le 23km du Raidlight Trail Trophy, la première et la seule faite tous les ans depuis mes débuts en 2007, Je sais le matin que la forme n'y est pas, je sais que ce qui fut un temps possible ne l'est plus, que ce qui se dessina en septembre est définitivement enterré. Je sais ce matin glacé de janvier (-10°C) en prenant ce départ, que tout est par terre, que tout est à refaire, à réinventer, à reconstruire. Qu'il me faudra du temps, que j'ai gaché une chance de m'élever. Je sais aussi que je ne finirai pas ce 23km. Alors j'agis, au fond, tout au fond, dans le noir, j'agis. Je suis parti gentiment avec Laurence en sachant que je basculerai sur le 13km. Changer d'objectif voilà comment s'en sortir. Je tente d'oublier les rêves d'automne pour s'accrocher à ces habitudes retrouvées, à ces gestes connus, à ces jours d'été du côté du Mont Blanc qui font rêver la planète trail et auxquels j'ai l'honneur d'etre qualifiés et la chance de participer. Je retrouve ces stragégies de courses savamment éléborées qui ne m'amèneront jamais sur un podium mais à ma victoire. Alors je m'accroche pendant 5km. Laurence me lâche dans la montée vers le sommet de la course. La haut, tout là haut, à mi-course, je fais ce qui me caractérise habituellement, j'accélère, déterminé à doubler du monde et n'accepter en aucun cas la réciproque. La course touche à sa fin je lutte sur le denier kilomètre pour me défaire des quatres coureurs devant moi. Je passe la ligne, la ligne, cette ligne blanche au sol que je n'avais pas vue depuis octobre, cette ligne qui marque l'arrivée. Cette ligne qui doit marquer une reconquète, cette ligne je m'y accroche, elle arrive en même temps que la validation de mon inscription à l'ultra trail du Mont Blanc. Cette ligne d'arrivée sera comme en 2007 ma ligne de départ.
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13 octobre 2010
Hop ! Hop !
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Libellés : course des irreductibles, Niongono, RuninLyon
1 octobre 2010
UTMB Blues
Pendant trois ou quatre mois, l'obsession gagne du terrain, il conquiert une part de ma détermination chaque geste du quotidien est évalué, il sert ou il dessert l'objectif. Les vacances sont programmées en fonction des phases d'entrainement. la destination n'est pas négociable ce sera la montagne. La montagne parcourue chaque jour d'un train qui ne permet pas de partager ce moment en famille. Le fond de la cave, celui où trônent fièrement les grands crus se sent abominablement délaissé, la gastronomie abdique, les fromagers du village me montrent du doigt.
Toutes les abaques de décrue vitesse le disent je n'ai aucune chance de passer les barrières horaires sur cette course et pourtant par deux fois je finis très honorablement devant des convois de types qui me mettent allégrement 15 minutes sur dix kilomètres. Cette saison : barrière horaire sur Nivolet Revard ratée pour trois minutes, barrière passée à trente secondes sur le trail Ecrins, passée quatre minutes après mais autorisé à continuer sur le marathon chaberton (vive l'Italie!). Sur toutes ces courses je finis dans la poignée de derniers. A Chamonix je me retrouve avec des coureurs cette fois-ci sélectionnés sur critères sportifs, pourquoi finissais-je entre le milieu du classement en 2008 et le 3ème quart en cas de gros clash comme cette année après avoir évolué dans la première moitié entre Champex et Catogne ?
On peut quand même considérer que 10% du peloton n'a jamais pris la peine de choisir le bon matériel, que parmi eux la moitié se retrouve derrière moi à cause de ça. Mais ça ne suffit pas à l'expliquer non plus. Les arrêts aux ravitaillement gérés comme des pauses restaurant doivent aussi faire quelques dégâts (cette année Arnuva 3mn, Fouly 6mn, Trient 6mn permet au plus de gagner 100 places) mais n'expliquent pas ces différences.
Si le physique ne le permet pas alors c'est le mental, La détermination, la relance permanente, une agressivité contre soi même pour avancer encore. Ne pas lâcher, ne jamais lâcher. Se faire trois fois la cheville dans la descente de Trient et continuer sans ralentir n'est pas normal. Si ce n'est pas normal d'où cela vient-il ? le mental ? Ça se mesure comment le mental? Il est où le réservoir ? Comment se remplit-il? Est-il pour moi plus gros que celui des autres? Osais-je taper dedans jusqu'à la dernière goutte et pas les autres? C'est encore mystérieux, ce qui est certain c'est qu'il est vide depuis 4 semaines. Vide est le bon mot, le vide généré par la disparition brutale de ce qui m'anima pendant 4 mois du fait de sa réalisation, le vide de ce réservoir magique qu'est le mental.
Et pourtant le physique est là...
C'est quand déjà la SaintéLyon ?
Publié par Bicshow à 04:09 2 commentaires
Libellés : mental, récupération, UTMB
2 septembre 2010
UTMB (?) 2010
Publié par Bicshow à 21:04 1 commentaires
Libellés : UTMB 2010
24 juillet 2010
Reco UTMB Juillet 2010
Tour du Mont Blanc 2010 from Bicshow on Vimeo.
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