22 juin 2010

Grand trail des Ecrins : Grandiose !!


Ce week end le Bicshow Trail Tour déplaçait une grande partie de la team pour le trail des Ecrins avec double objectif préparer l'UTMB 2010 et engranger 2 points pour 2011, seuls le coach et Pascalilou manquaient à l'appel pour des raisons d'orga persos.
C'est donc avec mes parents que j'accueille Cathy Dubois , Julien, Sam et Nathalie qui descend tout juste de l'Everest et craint un peu le retour en plaine à seulement 2600m.

Premier soir la diététique est assurée par ma mère, sauté de poulet au curry et reste de pintade et par mon père rosé et bière. On survit au repas et tout le monde au lit.

Mes parents nous descendent à l'Argentière pour le départ et s'occupent du service de voiturier en amenant les voitures à l'arrivée, la classe !!
On décide de partir cool à l'arrière avec Nathalie en visant pile poil la barrière horaire (bullshit) rapidement Nathalie décroche et en l'attendant au col de l'aiguille je comprends que ça va etre chaud pour elle. je lui propose de l'attendre au col de l'aiguille sauf si la barrière me met en péril. S'ensuit un parcours en crête avec vue somptueuse sur la vallée de Fressinieres, des passages escarpés, une main courante, un pont naturel, une pure beauté. Au passage je croise le célèbre photographe Rogier .
Bascule au col d'Anon, je mets les watts, je descend comme un tambour à près de 14 km/h quand on attrape la piste forestière.
La barrière décalée me laisse passer. Je suis dans le vallon du fournel. Nous sommes à la mi-course, la montée vers la Pousterle se fait vote d'autant que le vallon du fournel est magnifique. on enchaine par le tour des têtes avec la visites des trois lacs (en eau, en juin parce qu'en aout, bonjour). Descente sur Puy Saint Vincent, mes parents m'attendent au ravito et m'annoncent un retard de 20 minutes sur Samuel, il reste 9km c'est pas jouable de le reprendre. Je ne m'attarde pas et fonce sur le vallon de Narreyrou, Thibault qui trainouillait au ravito n'est plus là, tant pis j'avance, il a des jambes il reviendra.
Dans la dernière montée avant la plongée sur Vallouise, je lui conseille de partir car c'est un bon grimpeur : "vas-y je te reprends à la descente". Et ben fume !!! plus suffisamment de jambes pour le rattraper, à cause de l'effort inutile dans la descente du col d'Anon. Je passe la ligne en couinant mais heureux après 7h30 d'effort. Nathalie a pris la barrière de Puy Saint Vincent sur le coin de la figure et rejoindra le chalet en automobile.
S'ensuit une soirée bière, rosé, pasta, poulet basquaise, roblochon, tarte myrtille, donc millimétrée. Le sommeil est bon et c'est tout frais que le team, amputé de Sam qui ne le sentait pas, se retrouve sur la ligne de départ à Vallouise à 8h du matin.
Patrick Michel l'organisateur nous annonce une barrière horaire non négociable à 11h30 à 20km de course et un bon déniv. Ca va etre chaud tout le monde le sait.

Du coup, la stratégie habituelle de course d'attente au dépuis et d'accélération ensuite tombe à l'eau.
Je pars comme un tambour à 800m/h dans la première cote et attaque tout le temps grâce à Didier avec qui nous nous relayons pour faire le train jusqu'à prendre la barrière de 8 minutes seulement. Elle fera du dégat !! sans compter la petite averse de neige à 1800m (un 20 juin ?!?).
Sur le trajet je croise Julien qui abandonne avec une douleur tendineuse. Triste !

La montée vers le col de Vallouise est aussi belle que glaciale, donc somptueuses des fleurs blanche en telle quantité qu'on aurait pu croire à de la neige, mais elle arrive la bougresse c'est donc avec de gros névés que nous basculons pour 1450m de descente. Je descend cool et reprends trois ou quatre.

Puis le ravito et enfin le fond de la vallée et la longue descente (façon de parler) vers Vallouise et l'arrivée tant espérée. Didier me reprends et c'est avec lui que nous rentrons au train vers ce beau village, nous accélérons et passons la ligne d'arrivée à bloc main dans la main !!

Que de souvenirs !!! Cathy fait deuxième, Nathalie est plantée à la barrière horaire, une spécialité en quelques sortes. Quand moi je signe ma meilleure perf en trail !!!

Le bilan est bon d'autant que c'est à ce jour, et pour moi, le plus beau trail jamais couru.

A l'année prochaine !!

Grand trail des Ecrins, Ce qui fâche !!


Je vais tout de suite commencer parce qui fache comme ça on y revient plus et Patrick si tu me lis tiens en compte s'il te plait.
Annoncer 1700mD+ alors que c'est très probablement 2400mD+ le premier jour et 1900mD+ le deuxième alors que c'est 2300mD+ c'est n'importe quoi d'autant que j'avais posté sur le facebook de l'orga les dénivelés calculés par memory map certes trop généreux mais j'avais pointé et démontré l'erreur de calcul 15 jours avant la course. Je pense qu'annoncer 2400 et 2300 aurait fait déplacer plus de monde. C'est qu'on va pas se faire chier à traverser les alpes en bagnole pour faire seulement 1700mD+ en 44 bornes pour ça on reste dans le jura !!

Mettre la course le jour de la fête des pères peut aussi couper du gros du peloton qui court à la cool, on plante un nombre énorme de week end toute l'année que là, et encore pire pour la fête des mères, on est coincé on peut pas moufter. La mettre le jour du TTN coupe de l'élite... en gros faut choisir le public souhaité ! moi je savais même pas que c'était la fête des pères alors que j'ai deux filles et que j'étais avec mon père !

Et alors le meilleur : les barrières horaires, du grand n'importe quoi le premier jour on les découvre au moment du départ seules celles de la deuxième étape étaient annoncées. La classe. Et vous savez quoi ? ils les décalent sans prévenir les signaleurs, ce qui fait que je balance une descente en trombe du col d'Anon, alors que j'avais prévu une première étape cool, pour rater la barrière horaire de 2 minutes, mais non je découvre sur place que c'est décalé d'une heure... j'en profite mais fuck ! quand même !

Le deuxième jour la barrière non négociable est à 11h30 à un endroit qui mériterait 12h30 pour laisser passer ceux qui peuvent passer et ne bloquer que les coureurs à la ramasse ou trop lent pour aller au bout dans des temps raisonnables j'ai doublé un grand nombre de coureurs en très bon état qui ne sont pas passé alors qu'ils pouvaient raisonnablement aller au bout sans hypothéquer la soirée des bénévoles. Bref du beau gachis !!

Alors l'année prochaine, des barrières très larges le premier jour, les coureurs pouvant arriver très tard puisque il y a une soirée , je me propose même de relayer les bénévoles qui craquent ou alors décider d'une barrière à l'arrivée ou tous ceux qui arrivent après 9h de course sont tous crédités de 10h et basta ! ça libère les chronometreurs

Le deuxième jour on part beaucoup trop tard en partant à 7h (voir 6h30) et en laissant la barrière à 11h30 on laisse passer tous ceux qui le méritent.

Ils ont créé de la frustration en arrêtant plus de coureurs que sur le marathon du Mont Blanc qui compte 1500 partants (ici env 130).