13 octobre 2010

Hop ! Hop !


Le 2 octobre 18h30 au lendemain de mon dernier article dépressiogène ci-dessous je suis allé avec Val faire une petite course nature du côté de Sathonay, un joli petit village bien chiant, bien mort à moins de 8km de Lyon c'est quand même con d'être tombé là bas. Après avoir eu une pensée émue pour les Sathoniens qui ne sont pas prêts de Sathonièrent vu l'angoisse qui les étreint d'habiter là, on s'inscrit dans une joyeuse ambiance de kermesse africaine. C'est que la petite coursette qui réunit quand même 300 personnes à 12h de la RuninLyon a pour objet le financement de projets pour un village du Mali : Niongono. Nous avons l'honneur de partir sous le feu de Garfield Darien vice-champion d'Europe du 110m haies. on y va tambour battant dans le groupe de tête. Je sens que j'ai les meilleures jambes de ma courte et piteuse carrière d'athlète je tiens facilement le deuxième groupe dans la longue descente. Valérie (1ère féminine à ce stade) m'envoie des signaux de "Au secours t'es un grand malade de partir comme ça si tu ne ralentis pas tout de suite je demande qu'on t'enlève la garde des poissons rouges". Bon moi tu me connais bien maintenant, autant en négo je me débrouille pas mal, autant sous la menace je cède. Alors gentiment je cède. Je cède et laisse filer ce qui aurait pu être ma meilleure course. Du coup on finit tranquillement la course à l'arrière. Grosse ambiance à l'arrivée. retour maison vers 22h, pasta. Massages. Etirement. Réveil 7h pour aller courir le 10km du RuninLyon. Dans les pentes en trottinant pour rejoindre le départ nous convergeons à plusieurs milliers de coureurs croisant des pelotons de bringueurs qui plissent les yeux face au soleil titubant dans cette côte à 12%. Des probables frères de bringues, je m'en veux de ne pas être plus solidaire moi qui ait déjà vécu cela si souvent.
La place Bellecour est noire de .... monde, bon OK c'est du bon gros cliché de journaleux. Je te la refais. Place Bellecour, 8h45, village départ du RuninLyon, des coureurs partout, une animation Boddy sculpt, dossards, épingles à nourrice, bisous, bisous, serrage de pince, bisous, bisous, quoi quoi ? (t'as vu ? pas un verbe) ben oui je ne fréquente que des coureuses, les coureurs ça sent pas bon. Manifestement la météo a jeté du monde dans la rue ce matin. Enorme succès. Du coup c'est gros bordel, mais on s'en fout, l'objet de cette course est simple faire un footing avec 10 000 potes dans Lyon. Les temps de machine et la course de machin qui a peut être gagné le semi pendant que je terminai le 10km on s'en tape un peu. Mais quel pied !!! une bonne grosse fête poulaire !!

As-tu noté que la photo n'a absolument rien à voir avec la course camarade lecteur ? Oui ? c'est bien tu connais Lyon, tu as gagné le droit de venir me shooter sur RuninLyon 2011.

1 octobre 2010

UTMB Blues

Un titre en forme de provoc, mais qui reflète un état qui m'envahit depuis le retour de Chamonix. Le grand trail de l'été est un beau projet en soi, mais qu'entraîne t'il en réalité? quelle charge mentale et physique est dispersée dans l'exercice ?

Pendant trois ou quatre mois, l'obsession gagne du terrain, il conquiert une part de ma détermination chaque geste du quotidien est évalué, il sert ou il dessert l'objectif. Les vacances sont programmées en fonction des phases d'entrainement. la destination n'est pas négociable ce sera la montagne. La montagne parcourue chaque jour d'un train qui ne permet pas de partager ce moment en famille. Le fond de la cave, celui où trônent fièrement les grands crus se sent abominablement délaissé, la gastronomie abdique, les fromagers du village me montrent du doigt.


Toutes les abaques de décrue vitesse le disent je n'ai aucune chance de passer les barrières horaires sur cette course et pourtant par deux fois je finis très honorablement devant des convois de types qui me mettent allégrement 15 minutes sur dix kilomètres. Cette saison : barrière horaire sur Nivolet Revard ratée pour trois minutes, barrière passée à trente secondes sur le trail Ecrins, passée quatre minutes après mais autorisé à continuer sur le marathon chaberton (vive l'Italie!). Sur toutes ces courses je finis dans la poignée de derniers. A Chamonix je me retrouve avec des coureurs cette fois-ci sélectionnés sur critères sportifs, pourquoi finissais-je entre le milieu du classement en 2008 et le 3ème quart en cas de gros clash comme cette année après avoir évolué dans la première moitié entre Champex et Catogne ?


On peut quand même considérer que 10% du peloton n'a jamais pris la peine de choisir le bon matériel, que parmi eux la moitié se retrouve derrière moi à cause de ça. Mais ça ne suffit pas à l'expliquer non plus. Les arrêts aux ravitaillement gérés comme des pauses restaurant doivent aussi faire quelques dégâts (cette année Arnuva 3mn, Fouly 6mn, Trient 6mn permet au plus de gagner 100 places) mais n'expliquent pas ces différences.


Si le physique ne le permet pas alors c'est le mental, La détermination, la relance permanente, une agressivité contre soi même pour avancer encore. Ne pas lâcher, ne jamais lâcher. Se faire trois fois la cheville dans la descente de Trient et continuer sans ralentir n'est pas normal. Si ce n'est pas normal d'où cela vient-il ? le mental ? Ça se mesure comment le mental? Il est où le réservoir ? Comment se remplit-il? Est-il pour moi plus gros que celui des autres? Osais-je taper dedans jusqu'à la dernière goutte et pas les autres? C'est encore mystérieux, ce qui est certain c'est qu'il est vide depuis 4 semaines. Vide est le bon mot, le vide généré par la disparition brutale de ce qui m'anima pendant 4 mois du fait de sa réalisation, le vide de ce réservoir magique qu'est le mental.


Et pourtant le physique est là...


C'est quand déjà la SaintéLyon ?



2 septembre 2010

UTMB (?) 2010


Cette année c'est fête on a eu deux Courmayeur Champex Chamonix à titre personnel j'ai ajouté un C : Chateauneuf du Pape, j'ai faillit planter la barrière horaire de Chateauneuf du Pape.

Plein d'autres surprises à venir soyez attentifs.


22 juillet 2010

Col du Glacier Blanc


Cette année pour des raisons immobilières je me dois de réorienter ma préparation. Mettre de la pente dans le tartan est la nouvelle méthode. Je ne sais pas courir sur le plat ! Ça tombe bien dans la Trace des Ducs de Savoie (111km 7500mD+) il n'y en a pas cent metres enfin si un bon kilomètre mais c'est l'arrivée à Chamonix, j'improviserai sur place. Donc finit les fartlek, les fractionnés les 30"/30", le 3*8 minutes au seuil et toutes les conneries que l'on peut trouver dans Running bidule, trottinage inernational et autres tableaux excel en couleurs. Mettre de la pente dans le tartan c'est prendre des bonnes grosses pompes d'un kilo piece, un bon vieux piolet Guide de Charlet Moser un monstre des années 80 lame en acier forgé, lourd mais réputé incassable tu peux creuser ta piscine avec. C'est un baudard, une corde, des broches à glace, le gros sac voir deux si ta copine calanche. Et avanti, à l'assault des pentes eneigées des Ecrins. De l'alpinisme quoi. L'intérêt n'est pas compliqué à comprendre, on enquille 2200m de dénivelé positif en 5km, tu comprendras camarade runners qu'avec 45% de pente moyenne les parties courables ne font pas légion. Ca forge le mental, c'est dur, c'est haut, c'est beau et quand tu attaques le grand col Ferret fin Août avec le mini short Raidlight, le débardeur et le sac de 3kg tu as juste l'impression de voler, de planer. Donner l'impression à son corps que l'UTMB, c'est...plat ! Voilà la stratégie.

En ce premier week-end de Juillet c'est vers le col du Pic du Glacier Blanc que sommes parti, directement depuis le Pré de Madame Carle parce que la nuit en refuge avec les ronflements et les odeurs de pied merci bien. Mais c'est non ! Départ à quatre heure, deux heures et 750m plus haut nous passons devant le refuge vide. Nous poursuivons vers le glacier où nous prenons pied vers 8h. A la quatrième crevasse enjambées on se décide à s'encorder, ce n'est pas franchement obligatoire mais c'est quand même plus prudent. Après un petit coup de cul, la mythique Barre des Ecrins et sont frangin le Dôme apparaissent majestueux. C'est la différence avec Chamonix où n'importe quel retraité Japonais monte à 3800m ou photographie ZE montagne sans descendre du bus. Ici voir ZE montagne ça se mérite, Le Pelvoux orgueilleux domine la vallée, mais LE 4000m se cache timide au fond d'un plateau glaciaire. Vers la côte 3000m on tire plein Nord vers le Col du Glacier Blanc à 3275m. Les deniers mètres sont difficiles, on est quand même dans le dur depuis plus de 6h et les effets de l'altitude commencent à se faire sentir.


Mais ça passe, la fin à 45° se fait dans une neige qui ne porte pas on s'enfonce jusq'au genou (iso 0°C vers 4500m) la sortie est en rocher, je découvre le crampronage sur granit, ça tient pas mal. Petit casse crôute et c'est la descente sur le glacier on entre dans le flot des mourants qui descendent du Dôme. On se change au refuge du Glacier Blanc en avalant la délicieuse omelette patate fromage de Nicole. La descente est pénible car nous croisons une autoroute de conquérants du Dôme. Valérie a les quadriceps qui couinent, je la décharge de son sac. Elle retrouve son lit 14H après l'avoir quitté et sombre dans un profond sommeil. Je vais faire un peu de VTT...

18 juillet 2010

Tour du Mont Blanc


Je viens de boucler le Tour du Mont
Blanc en 4 jours, soit 166km et 9500m de dénivelé positif avec une bande de dingue, organisé par Raidlight. Le tout en 35h de course, si on enlève les pauses déjeuner on doit tourner autour des 30h. Je dois encore chers lecteurs vous narrer le désastreux trail de la dent du chat de la semaine précédente. En attendant et pour vous faire saliver, la photo symbole. Le passage vers la Tête aux Vents, soir la dernière ascension du parcours. Vous remarquerez la foulée encore alerte après 156km de course. La suite dans quelques jours.

12 juillet 2010

Marathon du Mont Blanc 2010 : Chaud !

Une semaine après le Grand Trail Ecrins me voilà de retour à Chamonix pour une épreuve fétiche le marathon du Mont Blanc qui entre dans ma préparation UTMB 2010, ce sera ma troisième participation 2007 en 8h03 sur l'ancien parcours, 2008 en 7h17. La chaleur ce samedi au retrait des dossards est écrasante. Demain l'été sera chaud. Retour au Fayet pour un footing de trente minutes en montée/descente vers une superbe cascade. les sensations sont bonnes et c'est rassuré que je vais me coucher. 6h30 rendez-vous avec Sam dans le bistrot qui est dans le sas de départ. Nous sirotons un thé et décidons de prendre le départ derrière direct depuis les banquettes en skaï. Il est 7h la température de 12°C est particulièrement élevée mais reste fraiche pour qui s'est habillé ultra light. Un première donc, 5,4,3 je me lève de ma table de bar 1, 0 c'est partiiiiiiiiii !
On court gentiment à 8km/h jusqu'à Argentière Sam n'en peut plus d'attendre et part devant. M'en fiche je gère ma course comme d'hab, un bon rythme mais sans forcer jusqu'à Argentière, récup ensuite sur le sentier qui grimpe raide. Arrivé sur la route forestière je préviens mon camarade du moment que je sors la musique et les watts parceque là c'est "bourrin" et c'est parti je reprends une grande partie de ceux qui m'ont passé sur le single.
Et je continue à envoyer dans la montée vers l'Aiguillette des Posettes. La descente est drôle, on sent que la plupart des coureurs n'ont pas l'habitude, ils s'arrêtent pour mettre les mains dès qu'il y a un tantinet de rocher. Tambourinage entre le Tour et Tré le Champs. où j'arrive à midi en ayant repris près de 300 coureurs depuis le col des Posettes. Mais il y a un hic !! alors que mon alimentation jusqu'au sommet de la course était réglé comme du papier à musique : 1 gel toutes les 30mn, une douleur du type point de côté survient à l'entame de la descente. Pour ne pas être pénalisé, je décide de stopper l'alimentation et réduire à peau de chagrin la boisson jusqu'à Tré le Champs soit pendant une heure.
Fatal error !!! j'arrive déshydraté et en hypoglycémie au ravito. je suis encore dans les temps de 2008, mais : 1 - il fait facile 5 degré de plus, 2- hypo et déshydratation, 3- je vais bientôt payer le trail Ecrins d'il y a huit jours. Si en 2008 le Mont6blanc était ZE course du mois de juin, aujourd'hui ce n'est plus la même histoire. J'attaque la montée vers la Flégère tambour battant en ne me rappellant plus très bien toutes les relances de ce parcours. Ce qui devait arriver arrivé, au bout de vingt minutes plus d'essence dans le moteur. S'en suivra 1h15 de longue souffrance à lutter contre l'envie de se coucher dans le bas-côté à l'ombre comme tant de coureurs. une centaine de coureurs me doublent ce qui n'est pas pour arranger mon moral.
Mais je tiens le choc et arrive à la Flégère avec une énergie nouvelle, je vais donc pouvoir renvoyer la sauce sur les derniers 5km et 400mD+ que j'avalerai en 1h. Je monte la dernière rampe à bloc à l'asphyxie. On voit nettement sur la photo le sprint final en apnée. Les deux coureuses en bleu qui franchissent la ligne derrière moi seront classé devant, ça m'apprendra à enlever la puce de mon dossard pour l'enfouir dans une poche.
Je m'écroule sur une civière après 7h39m37s d'effort soit 22 minutes de plus qu'en 2008, je pense raisonnablement avoir perdu 15 à 18 minutes dans ma galère de la Flégère. Je n'étais donc pas en mesure de battre mon record. Tant pis retenons la date pour 2011. En 2008 j'étais descendu en courant pour me faire les cuisses, mais là impossibles, deux bières, télécabine, glace à Chamonix, frites à l'entrecôte et repos...

22 juin 2010

Grand trail des Ecrins : Grandiose !!


Ce week end le Bicshow Trail Tour déplaçait une grande partie de la team pour le trail des Ecrins avec double objectif préparer l'UTMB 2010 et engranger 2 points pour 2011, seuls le coach et Pascalilou manquaient à l'appel pour des raisons d'orga persos.
C'est donc avec mes parents que j'accueille Cathy Dubois , Julien, Sam et Nathalie qui descend tout juste de l'Everest et craint un peu le retour en plaine à seulement 2600m.

Premier soir la diététique est assurée par ma mère, sauté de poulet au curry et reste de pintade et par mon père rosé et bière. On survit au repas et tout le monde au lit.

Mes parents nous descendent à l'Argentière pour le départ et s'occupent du service de voiturier en amenant les voitures à l'arrivée, la classe !!
On décide de partir cool à l'arrière avec Nathalie en visant pile poil la barrière horaire (bullshit) rapidement Nathalie décroche et en l'attendant au col de l'aiguille je comprends que ça va etre chaud pour elle. je lui propose de l'attendre au col de l'aiguille sauf si la barrière me met en péril. S'ensuit un parcours en crête avec vue somptueuse sur la vallée de Fressinieres, des passages escarpés, une main courante, un pont naturel, une pure beauté. Au passage je croise le célèbre photographe Rogier .
Bascule au col d'Anon, je mets les watts, je descend comme un tambour à près de 14 km/h quand on attrape la piste forestière.
La barrière décalée me laisse passer. Je suis dans le vallon du fournel. Nous sommes à la mi-course, la montée vers la Pousterle se fait vote d'autant que le vallon du fournel est magnifique. on enchaine par le tour des têtes avec la visites des trois lacs (en eau, en juin parce qu'en aout, bonjour). Descente sur Puy Saint Vincent, mes parents m'attendent au ravito et m'annoncent un retard de 20 minutes sur Samuel, il reste 9km c'est pas jouable de le reprendre. Je ne m'attarde pas et fonce sur le vallon de Narreyrou, Thibault qui trainouillait au ravito n'est plus là, tant pis j'avance, il a des jambes il reviendra.
Dans la dernière montée avant la plongée sur Vallouise, je lui conseille de partir car c'est un bon grimpeur : "vas-y je te reprends à la descente". Et ben fume !!! plus suffisamment de jambes pour le rattraper, à cause de l'effort inutile dans la descente du col d'Anon. Je passe la ligne en couinant mais heureux après 7h30 d'effort. Nathalie a pris la barrière de Puy Saint Vincent sur le coin de la figure et rejoindra le chalet en automobile.
S'ensuit une soirée bière, rosé, pasta, poulet basquaise, roblochon, tarte myrtille, donc millimétrée. Le sommeil est bon et c'est tout frais que le team, amputé de Sam qui ne le sentait pas, se retrouve sur la ligne de départ à Vallouise à 8h du matin.
Patrick Michel l'organisateur nous annonce une barrière horaire non négociable à 11h30 à 20km de course et un bon déniv. Ca va etre chaud tout le monde le sait.

Du coup, la stratégie habituelle de course d'attente au dépuis et d'accélération ensuite tombe à l'eau.
Je pars comme un tambour à 800m/h dans la première cote et attaque tout le temps grâce à Didier avec qui nous nous relayons pour faire le train jusqu'à prendre la barrière de 8 minutes seulement. Elle fera du dégat !! sans compter la petite averse de neige à 1800m (un 20 juin ?!?).
Sur le trajet je croise Julien qui abandonne avec une douleur tendineuse. Triste !

La montée vers le col de Vallouise est aussi belle que glaciale, donc somptueuses des fleurs blanche en telle quantité qu'on aurait pu croire à de la neige, mais elle arrive la bougresse c'est donc avec de gros névés que nous basculons pour 1450m de descente. Je descend cool et reprends trois ou quatre.

Puis le ravito et enfin le fond de la vallée et la longue descente (façon de parler) vers Vallouise et l'arrivée tant espérée. Didier me reprends et c'est avec lui que nous rentrons au train vers ce beau village, nous accélérons et passons la ligne d'arrivée à bloc main dans la main !!

Que de souvenirs !!! Cathy fait deuxième, Nathalie est plantée à la barrière horaire, une spécialité en quelques sortes. Quand moi je signe ma meilleure perf en trail !!!

Le bilan est bon d'autant que c'est à ce jour, et pour moi, le plus beau trail jamais couru.

A l'année prochaine !!

Grand trail des Ecrins, Ce qui fâche !!


Je vais tout de suite commencer parce qui fache comme ça on y revient plus et Patrick si tu me lis tiens en compte s'il te plait.
Annoncer 1700mD+ alors que c'est très probablement 2400mD+ le premier jour et 1900mD+ le deuxième alors que c'est 2300mD+ c'est n'importe quoi d'autant que j'avais posté sur le facebook de l'orga les dénivelés calculés par memory map certes trop généreux mais j'avais pointé et démontré l'erreur de calcul 15 jours avant la course. Je pense qu'annoncer 2400 et 2300 aurait fait déplacer plus de monde. C'est qu'on va pas se faire chier à traverser les alpes en bagnole pour faire seulement 1700mD+ en 44 bornes pour ça on reste dans le jura !!

Mettre la course le jour de la fête des pères peut aussi couper du gros du peloton qui court à la cool, on plante un nombre énorme de week end toute l'année que là, et encore pire pour la fête des mères, on est coincé on peut pas moufter. La mettre le jour du TTN coupe de l'élite... en gros faut choisir le public souhaité ! moi je savais même pas que c'était la fête des pères alors que j'ai deux filles et que j'étais avec mon père !

Et alors le meilleur : les barrières horaires, du grand n'importe quoi le premier jour on les découvre au moment du départ seules celles de la deuxième étape étaient annoncées. La classe. Et vous savez quoi ? ils les décalent sans prévenir les signaleurs, ce qui fait que je balance une descente en trombe du col d'Anon, alors que j'avais prévu une première étape cool, pour rater la barrière horaire de 2 minutes, mais non je découvre sur place que c'est décalé d'une heure... j'en profite mais fuck ! quand même !

Le deuxième jour la barrière non négociable est à 11h30 à un endroit qui mériterait 12h30 pour laisser passer ceux qui peuvent passer et ne bloquer que les coureurs à la ramasse ou trop lent pour aller au bout dans des temps raisonnables j'ai doublé un grand nombre de coureurs en très bon état qui ne sont pas passé alors qu'ils pouvaient raisonnablement aller au bout sans hypothéquer la soirée des bénévoles. Bref du beau gachis !!

Alors l'année prochaine, des barrières très larges le premier jour, les coureurs pouvant arriver très tard puisque il y a une soirée , je me propose même de relayer les bénévoles qui craquent ou alors décider d'une barrière à l'arrivée ou tous ceux qui arrivent après 9h de course sont tous crédités de 10h et basta ! ça libère les chronometreurs

Le deuxième jour on part beaucoup trop tard en partant à 7h (voir 6h30) et en laissant la barrière à 11h30 on laisse passer tous ceux qui le méritent.

Ils ont créé de la frustration en arrêtant plus de coureurs que sur le marathon du Mont Blanc qui compte 1500 partants (ici env 130).



31 mai 2010

Si toi aussi t'as du mollet

S'il s'en trouve un ou deux qui n'aurait pas trop peur de me défier sur une course de côte, rendez-vous le 6 juin à partir de 11h place Saint Jean à Lyon. Le jeu est très simple à l'aide d'un Velo'V (22kg) envoyer du lourd, du gros, du cataclysmique dré dans l'pentu jusqu'en haut.

En effet à l'occasion du 5ème anniversaire de Velo'V le vélo Lyonnais en libre service qui inspira Velib un méga super défi est organisé. Il s'agit de grimper en Velo'V à la pédale de la place St Jean à la Basilique de Fourvière. Des cadeaux à chaque participant.

Il y aura également plein d'autres manifestations. Les infos et inscriptions sont dispo ICI sur le site de SOYONSGONFLES.COM

Mais bon j'me fais pas trop d'illusion, maintenant que j'ai annoncé ma venue ça va se dégonfler à tout va.


10 mai 2010

Le trail des Passe Montagnes : ça passe

Dimanche dernier vers Voglans après le Trail du Nivolet Revard (Voglans est une province du Vietnam du nord qui se caractérise par une grande humidité de la pluie permanente et de la boue partout) je croisais Yann Noury dit Yanskov qui faisait l'homme sandwich pour son trail des Passe Montagnes. Vu que je venais de me faire mettre (hors course, off course) lamentablement, je décidais de transformer ma gentille sortie du dimanche 9 mai en turie organisée et m'inscrivais ni une ni deux directement auprès du champion.

Bien m'en a pris. Le 2 mai matin de la course 91kg, le 9 mai matin de l'autre course, 88,3 kg. Tu constateras ami lecteur que le Bicshow a fait un petit effort alimentaire pour sauver en 5 jours ce qui pouvait l'etre encore ! C'est donc léger que je me pointe à Albigny sur Saône commune bourgeoise et encore endormie de l'ouest Lyonnais.

Plein de connaissances au départ de kikous partout, le coach, Yann n'est pas là mais normal faut ben qu'y en ai qui bossent !!

Au départ je traine un peu devant la ligne avec le coach, Laurence et Cathy, des fans viennent me saluer ou déchirer leurs vêtement c'est selon. Je vais rapidement rejoindre ma place derrière sinon je risque de partir comme un tambour et me ruiner en tentant de suivre les furets de devant.

Je pars donc tranquilou, au passage au sommet du Mont Thou je vois Yann et discute quelques instants avec lui avant d'attaquer sévère dans la descente, je reprends plein de monde. Puis un petit coup de moins bien. Je décide alors d'être rigoureux sur la prise des gels et je contrôle. La conclusion s'impose rapidement : 11mn après la prise ça commence à aller bien, 16mn après la prise je suis sur un tapis volant 30mn après la prise ça décroit pour s'arreter 35mn après la prise. Donc il faut en prendre un toutes les 20mn. Du coup ça va super bien et vers le km15 j'attaque la reconquète.

Dans la descente du Mont Thou je double 9 personnes et met 14mn en 6km aux deux premiers doublés.

Je finis au taquet en double encore un à 100m de la ligne. j'arrive dans la salle sous les applaudissements. ouaih ! ouaih ! merci, je me retourne ah ben non ce n'est pas pour moi c'est le podium !!

J'avais un autre défi dans cette course: pour que je puisse accompagner ma fille voir Dragons en 3D au cinéma de quartier de la Croix-Rousse je devais courir en moins de 3h30 pari gagné 3h29m07s comme quoi avec un objectif facile à comprendre c'est pas compliqué.

4 mai 2010

Grand Jeu : trouve la bonne version

Ci-dessous, trois versions de la même course, à toi de trouver la bonne !

Le vainqueur gagne un séjour dans les Ecrins les 19 et 20 juin à l'occasion du trail des Ecrins.

Choix N°1 : Nivolet Revard, erreur de stratégie

Ce matin, c'est le grand jour, lever à 4h15, repas millimetré, puis c'est la route pour Voglans, hydration optimale. Aujourd'hui la coursette c'est le Nivolet Revard, 49km et 2600mD+. Le temps est pourri tant mieux, je suis un dur à cuire, c'est même pas encore assez dur. les marathoniens vont couiner, les bichettes ! va y avoir de la casse, j'aime le gout du sang.
Arrivée sur place, le bonheur : des trombes d'eau, vous allez pleurer et retourner faire du 10km dans la plaine !!! La stratégie est simple partir tranquille derrière jusqu'à la Croix du Nivolet puis envoyer du lour sur la crête et dans toutes les descentes. Vous avez déjà vu un pistard en descente dans la boue ? j'vais les enrhumer, ça va couiner grâve !!!
C'est donc la stratégie de la pêche au gros, laisser filer la ligne et tac !! on reprend tout pour choper le poisson. Je monte cool derrière, en plus je ne suis pas géné par les bouchons. Tant mieux. Arrivée sous la Croix je range les bâtons dans le sac en deux temps trois mouvements grace au tuning spécial Bicshow du sac Eider. Attaque les echelles et envoie la patate. Ca paie je ratrappe du monde envoie du lourd double, double encore. Ca va pas mal !! et PAF !!!! la barrière horaire qui me tombe sur le coin de la gueule pour trois minutes. Mais c'est pas vrai !! y a erreur de la direction de course ? Qu'est ce qu'ils ont foutu au stand ? z'auraient pu me prévenir ! Comment peut-on entraver une telle chevauchée, la remontée fantastique. Tentative de négo, plus de balisage c'est mort !!! Erreur de stratégie fatale, faut que je travaille la stratégie !

Choix 2 : Le nivolet Revard, j'ai fait le crevard

Nivolet Revard, 49km 2600mD+, un beau morceau, la deuxième manche (pour moi) du championnat de France de trail. J'ai une petit envie d'être classé comme ça pour le fun !! le profil ressemble à une énorme bosse, on monte sur la coix ensuite plateau et descente, c'est pas très compliqué à comprendre. On co-voiture avec Tophenbave et Ratatouille (qui a un très bel avenir sur trail soit dit en passant). Sur place je retrouve tous les copains. Je suis un peu venu pour tester le matos UTMB surtout celui de pluie. Du coupje décide de partir Gore Tex en haut et en bas. On part pour monter dans le village, immédiatement je me rends compte que ça ne va pas, comme si je trainais un sac de 25kg de pommes de terre. C'est comme ça, je me fait une raison et après une pause pipi je suis dernier. Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas de serre-file. Tant pis. Seul je tente de relancer sur les portions plates, impossible, même là je n'arrive pas à courir. Faut dire que sur la balance j'étais lourd très lourd ce matin !!! ça grimpe sévère. J'arrive au ravito avec 25 minutes de retard sur mon prévisionnel. Ok c'est bon je fais un rapide calcul pour m'apercevoir que je ne pourrai pas aller bien loin d'autant qu'il y a une barrière horaire à La Feclaz qu'il reste plus de 1000m de D+ en 2h30. Ca me parait compromis. Comme la Croix pointe fierement son nez là haut je décide de pousser jusqu'à la Feclaz. Au passage du col je croise des coureurs qui envoient bien dans la descente. Un bénévole voyant ma décrépitude me propose de raccourcir (d'une bonne heure quand même) je décline plus par envie de monter sur cette foutue croix que par esprit chevalresque de ne pas tricher puisque je n'ai à ce moment là plus du tout l'impression d'être en course. S'il n'y avait pas eu ce joli passage à la Croix du Nivolet j'aurais volontier accepté pour pouvoir rallier l'arrivée entouré de coureurs, profiter des ravitos et du balisage en demandant à l'orga de ne pas me classer une fois passée la ligne. Mais cette Croix je la veux. Le sentier en balcon descend dans la boue, c'est très glissant je pense à mon genou et y vais mollo. Et puis la santé revient juste avant d'aborder le magnifique passage des echelles, sentier aérien qui flirte avec la via ferrata. Une fois au sommet je me dit que puisque j'ai des jambes je vais tenter la barrière horaire à 13h à la Feclaz. les bâtons bien accrochés sur le sac, je relance dès que je peux et je reprends plaisir à courir en montagne, le mental est bon. Dans la descente je me fait reprendre par le serre-file qui me dit qu'il est parti avec deux heures de retard. je double des coureurs qui ne vont vraiment pas bien. Je vois au loin un coureur plus en forme, j'en fait mon point de mire, je relance même dans les faux plats montant. Mais l'effort sera vain nous ratons la barrière horaire de 3 minutes. c'est dommage les jambes étaient revenues. Je ne regrette rien, la descente finale dans ces conditions aurait pu etre dangereuse pour mon genou. Je retrouve MamanPat dans la voiture balais nous rallions le départ (l'arrivée ?) à 60km/h en rigolant bien. Ratatouille fait troisième femme sur le 22km. Nous avons passé un bon moment, Dawa Sherpa est venu s'installer en face de moi pour déjeuner (une très bonne tartiflette) j'ai quand même fait une belle sortie avec 2000mD+ c'est l'essentiel. Dommage j'ai mal à la cheville va falloir prendre des mesures draconiennes.

Choix 3 : Une gentille randonnée au Nivolet

Ce dimanche le temps était à la fête (à la grenouille) je me décide pour une randonnée tranquille dans le massif des Bauges au départ de Voglans (aéroport de Chambéry). L'objectif étant de faire du dénivelé pour reprendre pied en montagne en ce début de saison qui doit se conclure par la trace des ducs de savoie fin aout. Au moment de partir je croise une foule considérable, ha bon y a une course à pied ? Ben oui tout le monde à un dossard ! on m'en tend un. non non merci ça ira. Bon d'accord, mais c'est bien pour vous faire plaisir. En prime il y a une chemise verte trop petite. Trop petite parce que je 'navais pas vu que c'était Raidlight qui fabricait alors j'ai dit ma vraie taille : L , mais Raidlight s'est fait une spécialité de tailler trop petit, histoire de pas filer des complexes à Benoit Laval qu'est maigre comme un clou. Bon du coup c'est moi qui chope des complexes. Non, non et non je ne veux plus metttre du XL, Benoit, si tu me lis, je tiens à te dire que tu me ....
Pour rester dans le pret à porter printemps-été 2010, je signale à tous ceux (et surtout celles) qui voudraient m'acheter un petit quelque chose pour mon anniversaire des 40 ans le 5 juillet que je taille (dans la case EU sur l'étiquette) M chez Nike et North Face, L chez Décate, Eider, Lafuma, Hugo Boss et Armani, XL chez Raidlight.
Bon après un brief que je n'ai pas écouté ça part à l'heure, tout le monde court, j'essaie un peu, la course à pied c'est pas mon truc alors je marche. Après un petit pipi je suis enfin tout seul pour ma randonnée dominicale. Quel bonheur !!
Les paysages sont sublimes, quand les nuages se poussent on domine le lac du Bourget. Le sentier devient de plus en plus escarpé, l'ail des ours embaume toute la forêt qui s'est parée à cette heure printanière d'un vert pomme du plus bel effet sous la pluie. A Malpassant je croise une course à pied qui descend sur Voglans qu'est ce qu'ils vont vite dans la descente boueuse, fou-youille-youille ! des dingues! Moi je ne ferai pas ça comme sport c'est un truc de malades. Un photographe, bonjour monsieur, une tente, un buffet. Comme c'est gentil, merci. Et hop ça repart direction la Croix du Nivolet. Ca monte vraiment copieux ça glisse un poil mas je passe. Débouché sur un col des secours bonjour, bonjour. Vous etes le dernier ? ben j'en sais rien, y a pas de serre file ? Si. Alors je ne dois pas être dernier mais j'ai pas vu grand monde faut dire. A nouveau un col, la Croix du Nivolet est à portée de crachat, mais non on descend dans la gadoue, je pense à Maud Giraud devant et me dit que skieuse c'est pas mal pour aborder ces descentes. Une gamelle gentille ça passe... Enfin ça se redresse, la santé est bonne, dés bénévolles sympas, un passage genre via-ferrata très beau y a personne cool, "les echelles" ça s'appelle. Remarque ils auraient appelé ça "autoroute du soleil" on n'aurait pas bien compris. Là au moins c'est clair.
Un sentier en crête parsemé de plaques de neige. Je trottine un poil. A nouveau un col puis une descente vers La Feclaz, fin programmée de la randonnée. Une foulée alerte derrière, un gilet jaune, bonjour monsieur, je rattrappe des coureurs en voie avancée vers un décès précoce. Ca va ? c'est le genou ! aie ! Me voilà à la Feclaz. Bonjour, un type me dit y a une barrière horaire la navette va bientôt partir. Très bien de toutes façons je ne comptais pas aller plus loin. belle randonnée 22km 2000mD+ en 5h03 je suis content de moi.

3 mai 2010

Souvenirs du Nivolet Revard

Chers amis avant de vous faire vivre par le menu cette fabuleuse aventure du week-end voici en exclusivité quelques images de la course.

29 avril 2010

Nivolet Revard : ne pas faire le crevard !!


L'objectif du week end est beau c'est mon 3ème ultra. Coursières 2008 62k 2800mD+, CCC 2008 99k 5500mD+ et donc ce week end après 2 ans d'absence sur le long le trail du nivolet Revard où je vais tenter d'aller chercher mon 2ème point au championnat de France de trail.

Un aperçu de la version 2009 :


Le Nivolet Revard part de Voglans entre Aix les bains et Bourget du lac, monte à la Croix du Nivolet, passe à la Feclaz au revard et redescend à Voglans : fastoche 49k 2700mD+. On passe au moment ou il se peut qu'il y ait encore de la neige. Le temps limite c'est 9h je compte mettre 8h donc être un poil mieux que sur le Trail Drôme voir ci-dessous.

La tactique de ce dimanche n'a rien d'exceptionnel elle portera sur la validation du matos UTMB et de l'alimentation pour l'UTMB. sac çà dos Extrem Runner II de Eider modifié légèrement pour accueillir un système d'accrochage/décrochage des bâtons efficace. lentilles de contact pour affronter une éventuelle pluie. speed gel bio, manchon bv sport tout neuf. Vu le nombre de ravito, j'aurais du partir en porte-bidon et sans bâtons mais ça y est je suis en configuration UTMB.

26 avril 2010

Variations printanières sur les Opies, le Mont Thou et les Monts du Lyonnais

Week end intense, samedi j'ai voulu poser une marque sur les Opies, le point culminant des Alpilles. Soit 498m. Le départ se fait du cimetière de Aureille petit village typiquement provençal, on pose la main sur la barrière métallique (alt env 120m) et on déclenche le chrono. Ca commence par 1,5km de très léger faux plat, on quitte le GR pour entrer à droite dans un vallon rocailleux, encore 1,5 km de faux plat mais plus montant. Après 19'30 de course on attaque vraiment la montée, je ne peux plus courir dans les dernières rampes avant le col. A droite, je recours un peu puis c'est une rude montée contournement dans les pierriers et du rocher où il faut parfois poser les mains. J'atteins le sommet après 41'02. j'estime ma vitesse de montée de la deuxième partie à environ 900mD+/h pour une vitesse ascensionnelle moyenne de 512mD+/h en sachant que ça ne grimpe que sur le dernier 1,5km. Le retour se fait au bon trot en 26'30.

Dimanche matin la fabuleuse équipe d'extra proposait la Scott 1000 Bosses. Cette année enfin (pour moi qui aime ni l'ambiance, ni le cadre (jeu de mot) du vélo de route) deux circuits VTT étaient offerts. Je m'inscris sur le 35km mais entre temps Bart et Greg me proposent un entrainement le soir dans les Monts d'Or, je basculerai donc sur le 25km. Le parcours dans les petits chemin des Monts du Lyonnais tracé par Gwendal est vraiment superbe. Le temps se prête merveilleusement aux activités outdoor. Je boucle tranquillement l'affaire en profitant pleinement de cette rando.

Dimanche soir, rendez-vous avec Greg et Bart au pied de Rochecardon aux portes de Lyon pour une petite sortie de 1gh30 (gentille aurait pu ajouter le coach). Ah ben bon sang !!! ça consistait à se taper l'ascension du Mont Thou en courant. J'ai couru 80% de la montée ce qui constitue un record absolu pour moi. J'ai finit totalement rincé en 2h15. L'enfer !!

Bilan 28 bornes et 900mD+ en trail et 25km 700mD+ en VTT, un bon week-end de préparation UTMB.

19 avril 2010

Tragédie à Buis

Comme premier trail d'une longue série (cf prochain post sur ma programmation) avant la TDS j'avais choisi le Trail Drôme de Buis les Baronnies.


Les raisons de ce choix :
1 - géographique, je confiais par la même occasion mes filles à leurs grands parents en rentrant de Puy St Vincent.
2 - distance idéale ni trop long ni trop court 42k
3 - pas trop de dénivelé 1800mD+
4 - championnat de France, je souhaitais en finissant par les Templiers pouvoir me classer avec 4 points (1 par course) comme ça pour le fun.
Ce qui a bien marché dans tout ça, c'est que j'ai confié mes filles à ma mère, pour le reste Aïe !!!

Juste avant la course j'apprends que les Templiers sont pleins je ne serais donc pas classé au TTN, tant pis ! Le dénivelé fait finalement 2415mD+, tant mieux, faut ce qui faut. La distance 40k ça c'est aussi tant mieux.

Je retrouve sur place Bart et Greg qui me confient leur secret de prépa : le rosé. Nous décidons de partir ensemble en fond de ligne avec Sam, mais point de Sam au moment du départ. Une petite boucle dans BUIS, dès que plus trop de bouchons encombrent la route, Greg et Bart mettent les Watts. Oh !!! les cocos on avait dit doucement les vingts premiers kil. Bart me lance un : " c'est là sur le plat qu'il faut gratter du temps" ben voyons !! je m'accroche dans les premières rampes et décide de les lâcher (euh.... l'inverse en fait). Puis Sam déboule, cool me dit-il on va faire les premiers kilomètres ensemble. Oui mais là ça monte et on court je ne vais pas tenir longtemps. Et hop je le lâche (toujours l'inverse en fait).

Le début est sur la route c'est chiant mais ça étire le peloton. Dans les singles ça bouchonne un peu, y a un paquet de monde qui a peur en descente ça coince, ça me gonfle. Dès que ça s'élargit j'envoie du gros. puis a nouveau la route à plat. Je viens de doubler un pacson de monde en faisant le mariole dans la descente c'est pas pour me faire passer maintenant et j'accélère sur un bon 11km - 11,5km/h. Une bosse puis fin de la première bosse, un panneau 10km. Rapide calcul waouh je viens de boucler à 8km/h sur un profil montant, avec des bouchons. Je mets le cerveau en route (souvent il est éteint en course) 5 * 8 = 40, avec la décrue vitesse 5h15 / 5h30 sont envisageable, allez on va être prudent 6h. Et je tambourine.

Je m'accroche dans la grosse montée (800mD+), pas compliqué, je m'accroche à une nana qui vient de me doubler qui a des muscles fessiers (c'est comme ça qu'on dit en course à pied) magnifiques, un collant quasi transparent qui emplit son office puisqu'il ne cache rien des détails de la dentelle du string. Allez j'entends déjà les sarcasmes, le coach l'a dit "faut fixer son mental sur du positif" c'est ce que je fait ! L'Ipod tombe en panne, bullshit !! bon du coup en suivant la miss je suis au dessus de mon rythme mais ça gère. Séparation du 21km, aïe, je me retrouve tout seul, ils ont tous basculé, cool, le mental plonge un poil.

Là chers amis je suis obligé de breaker pour vous demander un effort de mémoire sur mes précédentes stratégies de course : doucement au début puis au milieu j'accélère je reprends les morts, le moral va croissant, la vitesse aussi, c'est la fête au village.

C'est bien ce que j'avais envisagé, sauf que après un ravito sympa où ma fille me recharge en boisson à poudre blanche et me passe un nouvel Ipod (c'est pas de l'assistance de pro ça ?) qui est en panne aussi ! Je grimpe sur une crête, au km 23/24 de la course et c'est là que j'appuie très fort sur le champignon : RIEN !!! plus RIEN !!! finit plus d'essence !!

Je prends du gel beaucoup, un peu plus, trop ! point de côté ! je m'accroche dans la descente reprend un couple deux gars en peine et un type sympa avec des bâtons qui me prenait en montée et moi en descente.

kilomètre 30 ça commence à aller très mal je n'avance plus, je ne suis plus habitué à la chaleur et ma tête tourne. traversée des Gorges puis on attaque la dernière bosse encore 10 grosses bornes, on est à 4h30 de course je vais taper le 6h30 et ça ira bien comme ça. Et rePSCHITTT, encore moins que plus rien. c'est dire !

Je m'assoie à côté d'un mourant sur le point d'abandonner, je repars vers le ravito me rassoie (ce que je ne fais jamais en course). A suivre il y a la montée par le col de Mirlande avant de basculer sur Buis. Rien ne va plus je vois s'approcher inexorablement le serre file et les 4 derniers, deux me passent le serre file en VTT se porte à ma hauteur et m'explique qu'il attendra en haut. cool je suis derrière le serre-file, le métier de serre file se perd ma bonne dame ! pire, y a plus de saison, deux jours avant je faisais mon footing sous la neige, là il fait 50°C (j'exagère un peu) je crève de chaud.

Arrive le col, le décès est proche on me propose une descente en voiture , "Tu veux ma main sur ton nez !!" je repars en courant passage de la crête, superbe. Le début de la descente est trop raide je n'arrive pas à courir dedans. Puis ça se redresse j'essaie de courir, point de côté comme tout à l'heure, énorme douleur à la poitrine, comme tout à l'heure les poumons sont dans un étau. En fait c'était une crise d'asthme mais je n'ai même plus la lucidité pour m'en rendre compte et attraper ma ventoline.

Puis viennent des fourmillements dans les mains et sur le visage, s'en est trop je m'effondre dans un talus, met la casquette sur les yeux pour me protéger du soleil et sombre dans un mi-sommeil.

Des voix, un crissement de disque de frein, les derniers !!! non je ne finirai pas dernier ! Je me relève et pars en trottinant. Le téléphone sonne, Valérie vient aux nouvelles, je n'arrive pas à parler, je pleure. Elle me dit qu'elle vient à ma rencontre.

un kilomètre plus loin je sors du sentier pour la route, un gars de l'orga m'indique la présence de Valérie. Je la rejoins, repleure, repars en crise d'asthme cette fois-ci je pense à la Ventoline. Les serres file filent pour nous laisser "savourer" la fin tranquille. Ca va gentiment mieux, je me retourne, ne veux pas faire dernier. Elle m'engueule : "tu t'en fous de finir dernier marche si ça ne va pas". Je suis une mûle et remets la gomme, elle a du mal à s'accrocher car elle a couru le petit parcours et les jambes sont raides. On entre en ville je couine, je marche 50m repars en courant, je ne me retourne plus, des bénévoles viennent à notre rencontre pour m'accompagner sur la ligne, virage à gauche, dernière descente j'accélère, et franchis la ligne main dans la main avec Valérie. Ouf ! j'ai vécu l'enfer !!!! 20 secondes plus tard les deux derniers franchissent la ligne, ils ont du tenter de revenir sans succès. On se félicite mutuellement.

Et là je croise deux glaces à l'italienne, vanille framboise, fais une fixation, j'en veux une. Je l'ai eue, artisanale, délicieuse j'en bave encore.

Bravo à l'orga presque impeccable (1700mD+ annoncés pour 2415 réel c'est un peu rude mais tant pis). Merci de m'avoir attendu, c'est pas comme à Lyon où j'ai encore jamais vu l'arche gonflée ;-)

A bientôt pour le Nivolet Revard dans deux semaines à la conquête du deuxième point TTN, 49km 2600mD+ je vais mettre 8H en sachant que c'est le délai max et que ces andouilles, rien qu'à m'embêter, ont placé pas moins de 3 barrières horaire + celle de l'arrivée. autant que sur la CCC, je vais avoir chaud aux fesses, dans le meilleur des cas ça va claquer sur le corsaire.

4 avril 2010

Meilleure performance de tous les temps


Comment ça mon titre est racoleur ? C'est pourtant vrai. Ce jour est à marquer d'une pierre blanche, car j'ai réalisé ce que je crois être ma meilleure perf en trail. Alors certes ce n'étais pas un trail mais la rando de St Symphorien sur Coise pour financer l'assoce de l'école, certes il faisait beau, certes c'était roulant, certes c'était pas super technique mais quand même j'ai avalé 30km avec 1355m de dénivelé positif en 3h15 et 46 secondes soit 9,1 km/h. Pas mal pour un Bicshow. non ?

En tout cas mon nouveau circuit d'entrainement croix-roussien paie ! c'est certain !

Dans deux semaines j'attaque ma vraie saison avec le trail de Buis les Baronnies, 42km 2000mD+, 2eme manche du championnat de France. Du sérieux du solide. Ca ne s'annonce pas trop mal.

ce soir je suis heureux ma forme est là malgré mes 8 à 10 kg de trop. Pour fêter ça j'ai fait le repas le moins diététique de l'année. Tant pis !!! le Faugères à 14,5° était topissime.

2 avril 2010

Un concept qui prend

Déjà 3 ans qu'à travers ce blog je tente de diffuser le concept du "Vu de l'arrière" avec le BackSide Running Team. C'est à dire le plaisir en course quelque soit son niveau, son classement, le sport pour soi, le sport pour partager avec les autres, le sport pour découvrir des nouveaux paysages qu'ils soient à Lyon ou en Patagonie, le sport pour être en bonne santé ou toujours blessé, mais des raisons on s'en fout car nous avons chacun la nôtre. Et bien ce concept, France 3, dans les infos Rhône Alpes ci-dessous du 28 mars le développe parfaitement à l'occasion du Lyon Urban Trail. Avec en prime et en action une interview du fondateur du Team.


29 mars 2010

C'est le LUT pas final

Absent du Lyon Urban Trail en 2009 pour cause d'opération des ligaments croisés dix jours plus tôt - j'avais quand même tenu un passage piéton - j'ai retrouvé avec plaisir ma place de serre-file, serre-fille comme disent les mauvaises langues.

Cette année encore ce fut un vrai job, après trois abandons avant le Gourguillon et un réaiguillage sur le 22km il fallut que je parte en chasse de l'avant dernier qui pointait 15 minutes devant, là j'en ai vraiment chié. vraiment.

A partir de la limite Ste Foy / L'oyasse j'ai voyagé avec Bernard, vaillant V3, je l'ai soutenu, encouragé, poussé dans certaines côtes. J'ai fait le train, mis la pression avant la barrière de la visitation. Bref j'ai fait le job pour arriver après 6h18mn d'effort à l'Hotel de Ville de Lyon alors que la fête était largement terminée.

Nous avons été accueillis en vainqueurs par toute l'équipe d'organisation d'extra-sport souriante comme d'habitude.

Merci à tous pour cette belle fête du sport dans notre chouette petite bourgade Lyonnaise.


Pour ceux qui veulent voir le Bicshow en action à l'arrière du peloton voici la vidéo de Elcap. Le ptit gros en rouge, casquette verte c'est moi, si si !!

14 mars 2010

Bon anniversaire petite trentenaire

Hier soir bonne ambiance chez notre championne Kty, qui trottine encore allègrement chez les trentenaires alors que les quadras me tendent déjà les bras. Pour cette occasion Kty avait mis les petits plats dans les grands en nous concoctant un buffet hors catégorie. Mais si cet anniversaire est évoqué sur ce blog c'est qu'il y a autre chose...
En effet une ambiance de veillée d'arme régnait à Villeurbanne, les élections ? Que né ni, le match en cours de l'ASVEL ? non point ! Le derby à Gerland ? même pas !
Les courses ! le trail ! le prochain ultra ! les Carbornis pour certains qui cramaient ici toute chance de succès pour ce beau trail Lyonnais du lendemain matin. Et enfin le Graal , le sommet de la course nature, le : "tu-l-as-fait ? tu-vas-l-faire ? t-as-un-dossard ? " et oui un bon gros rassemblement de finisher de l'UTMB, la CCC, la PTL ou la TDS. Chacun y allant de ses conseils. Vous connaissez le Bicshow, sur de lui, et jamais avare, il a tout craché toutes ses stratégies de courses la logistique, la diététique, l'entrainement, la prépa en altitude, les ravitos, le mental, tout !!! j'ai tout donné ! tout !! mes secrets les mieux gardés, mes astuces techniques les plus affutées !! tout je vous dis, je suis à poil il ne me reste rien.

Si, un détail, une analyse, une conclusion non livrée hier dont seul ceux qui me lisent ici profiterons.

Pour réussir sur l'UTMB c'est :
30% de logistique
20% de mental
15% d'entrainement
15% de diététique
10% de stratégie de course
10% de chance

Vous avez chers amis, 90% de probabilités d'aller au bout !!

8 février 2010

J'ai testé pour vous : La SaintéLyon sur tout le sport


Notre célèbre ami Pierre-Etienne Léonard en remet une couche dans la série "j'ai testé pour vous" sur tout le sport. Il en chie, il va au bout en un temps lamentable, je donc propose son intégration au BackSide Running Team.


La vraie, la bonne info c'est qu'en fouillant bien dans la liste des inscrits de l'UTMB on le trouve... j'ai testé pour vous : l'UTMB on va se marrer, faut venir l'encourager sur le parcours. Je vous communiquerai ces "vrais" temps de passage prévisionnels pour que vous n'attendiez pas dans le froid trop longtemps.

En attendant s'il pouvait nous faire dans le cadre des JO un "J'ai testé pour vous : le skeleton ", je veux voir ça !!!


6 février 2010

532 euros


A quelques jours de courir le traditionnel Raidlight Trail Trophy et o combien mythique, pour moi essentiellement voir ici pourquoi je décide de me réinscrire dans un club d'athlé, je choisis Caluire car il est à 2,5km de chez moi par la voie verte. Trop bien !

C'est à ce moment là que j'apprends que l'athlète que je suis vaut de l'argent, beaucoup d'argent même 532 euros au cours officiel de la loose. En effet en fonction de son niveau si on quitte un club pour un autre, en gros le mercato d'hiver, il y a également transfert de fonds.

Je suis donc transférable pour un montant de 532 euros si l'asvel athlé me laisse partir bien sur.

Cher agent d'athlète qui me lit, aide moi à finaliser mon transfert au mieux de mes intérêts.





23 janvier 2010

Spéciale couple


Un nouveau cliché de cette reprise en douceur et en couple de la course à pied.


Demain c'est la vrai reprise avec le Raidlight Trail Trophy à Marlhes. Cette course un jour de janvier 2007 a changé ma vie en me donnant le goût de la course nature. En 2008 elle m'a vue reprendre la course après un arrêt de 6 mois à cause d'un bobo. En 2009 elle m'a vu réalisé mon meilleur classement quasi dans le premier quart. En 2010 elle va me faire retrouver la compétition au milieu de mes potes. Compétition en solo s'entend, la semaine dernière comme vous pouvez le voir c'était un voyage de noces.


18 janvier 2010

Nom de code V1H

Ce matin, muni de mon nouveau corps bionique que j'ai, c'est compétition.

Dit comme cela c'est banal d'autant que j'avais taté au dossard le 17 octobre lors de l'inter VTT. Mais quand on y ajoute trail, ce mot magique à mes yeux, tu comprendras camarade sportif et néanmoins lettré que cela revet une importance singulière après tant de mois d'absence.

Mon nouveaux corps porte maintenant le nom de code V1H l'ancien modèle, le SEH, avait beaucoup servi, je l'avais même cassé le 7 avril 2009 sur les pentes des Ecrins en ski de rando. Une belle chirurgienne et moultes kiné(e)s se sont penchés sur le bestiau et m'ont donc livré un V1H tout neuf ce matin.

Valérie m'accompagne pour ce retour à la compète et c'est dans la froide nuit finissante et mouillante que nous prîmes la route vers St Martin en Haut qui comme son nom l'indique nous garanti à tout coup un départ en descente et s'est tant mieux vu qu'on est bien à la bourre et que l'échauffement : tintin !

La neige, la boue les flaques d'eau jusqu'aux genoux pendant 17km, en bref : bonheur total !!!!

Valérie a révélé un petit manque de foncier ce qui nous a permis de terminer tranquille en fond de classement (comment ça comme d'hab?) faisant pour ce retour honneur à la Backside Running Team. Nous avons appris à courir main dans la main, pas simple mais sympa. Un beau voyage de noces !!!