Tourelloise : au fond du trou
Je n'avais pas pu participer le week end précédent à la transbeaujolaise avec 60km et 2000mD+, je ne lachais donc pas l'idée de participer à la Tourelloise ce dimanche 4 novembre malgré le 50km de VTT la veille avec le Coach. Erreur...
Sur le parking j'aurais déjà du me méfier, dès la sortie de la voiture un bruit d'essaim d'abeille géant m'envahit. Etrangeté locale ? Non ! Des troupeaux entiers de cyclistes sont en train de pédaler sur leur monture habituelle mais elle même montée sur un petit portique avec un moteur à l'envers (un frein quoi) calé sur la roue. Peut-être y a t'il eu une contamination générale des batteries de voiture dans la nuit et les gars rechargent tranquillement avec Ipod dans les oreilles. Je passe mon chemin un brin moqueur et me dirige vers le gymnase retirer ma plaque et boire un petit café en discutant avec Carmello qui m'accompagne ce jour là. [ Arrêt sur image ] c'est là, lecteur adoré, que Bicshow commit l'erreur fatale. Rappelle toi, fervent suporter, que le Bicshow avait performé une seule fois dans sa vie à l'Inter VTT (voir plus bas). Lache ta roulette de souris, je ne vais pas te renvoyer en bas de page je te rafraichis la mémoire séant. Parti à la bourre de la Croix-Rousse il roula tant et si bien pour rejoindre la zone de départ 10km plus loin qu'il arriva chaud comme un Drucker qui reçoit Cécilia, ou juste un poil moins mais en tout cas dans des conditions optimales sur la ligne de départ. La suite tu la connais, il termine avec les trois premières féminines (sacré Bicshow!) [ fin de l'arrêt sur image ] . je papote donc avec mon pote Carmello sur l'intérêt évident de s'échauffer pour être tout de suite dans la course comme sont en train de le faire tous ces gars. L'heure du départ approche, je croise Virginie (vainqueure de l'Inter VTT) me glisse dans les premiers sur la ligne et attends le coup de feu.
Pan c'est parti on sort du parc on tourne tout de suite à droite, ça part au sprint, je fais pareil, ça monte un poil, devant ils sont déjà à quarante à l'heure. Et moi.... j'ai mal aux cuisses... A partir de là ce fut l'enfer pendant 10km (je rappelle qu'après une bonne descente on se paie 20km de montée vers la Croix du Ban). La seule question que je me pose est : a quel moment j'abandonne : tout de suite, je fais demi-tour et vais prendre un petit dej, au circuit des 20kms ou sur le 30km? non ! le 30 je sais que je n'y arriverai pas. Puis je me dis, ce sera ton premier abandon comment tu vas le narrer à tes fidèles lecteur? En moquant le coach qui a lui aussi abandonné la semaine précedente dans les Templiers...? Non ça le fait pas. Avec tout ça je suis dans les deux ou trois derniers. Au bout de 20 minutes arrivent les premiers concurrents du 30km partis 10 minutes après nous, il roulent donc deux fois plus vite. Au bout de 40 minutes arrivent les premiers randonneurs du 43km qui roulent également deux fois plus vite que moi puisqu'ils sont partis 20 minutes après moi. A 45 minutes de course, je n'ai plus mal aux jambes, je ne me fais plus doubler (enfin rarement), j'en rattrape même un ou deux. Arrive le ravito, bon pour le moral et l'estomac. C'est à partir de là que ça revient mais c'est trop tard il n'y a plus personne à remonter. Dernier ravito je vois 4 mecs arrêtés avec des plaques du 43km chrono. Je pourrais les doubler au ravito mais je décide de faire ça à la régulière, je m'arrête charge du chocolat et repart en même temps qu'eux quand arrive un 5ème type qui lui avait bien décidé de nous passer au ravito. Je me dis il te reste 10km (dont deux de vraies côtes pas plus) défonce toi jusqu'au bout. Ce que je fit, les jambes tournaient bien et je fais 10 minutes d'écart sur ce groupe. Voici donc la seule satisfaction de la journée. Bien maigre !
Je termine 190ème sur 198 un vrai classement de BackSideur. Carmello mets 50 secondes de moins que moi. Virginie fait deuxième à une minute de la première. En sachant qu'elle se paume et doit rebrousser chemin c'est pas mal du tout. Le classement et les photos ici
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