La Rhône Orientation le retour en (presque) compète

Dimanche dernier avec Léa nous avons participé à la Rhône Orientation à Monsols, monument de la course d'orientation la RhonO pour les intimes fut encore un succès. Cette année elle revêtait un caractère particulier puisque elle signait mon presque retour à la compète -En mode randonnée certes mais faite avec le même esprit - Accompagné de ma fille Léa nous nous sommes lancé dans l'aventure qui devait constituer un test à une semaine de la SaintéLyon. Nous avons croisé la route de Mathilde Branche journaliste au Progrès qui nous a fait l'honneur de ses pages l'inverse est vrai aussi faut dire.... ;-) Plutôt qu'un long récit je vous laisse découvrir son reportage et la photo noir et blanc qui l'illustrait avec d'autres d'ailleurs. Puisque si c'est vrai c'est dans le Progrès.

Il est à peine 9 heures. Le gymnase de Monsols est en pleine effervescence : les bénévoles s’activent en cuisine pour préparer les victuailles et la soupe géante, pendant que les participants arrivent petit à petitpour s’inscrire. C’est un grand jour et ça se sent. La grande course Rhône orientation, organisée par le comité départemental du Rhône, attend plus de1000 participants. Quatre courses (de 9 à 20 km) et trois randonnées d’orientation (de 7 à13 km) sont proposées aux participants.

Dans moins d’une heure, ils s’élanceront tous pour une grande course d’orientation aux abords de Monsols. Chacun recevra, huit cents mètres plus loin, la fameuse carte dévoilant les circuits et les premières indications. Grâce aux symboles et aux légendes, il faudra dénicher les balises, poinçonner son carton et reprendre sa route. Carte dans la main et boussole dans l’autre,

chacun décide son itinéraire, soit en suivant les indications, soit en coupant à travers les forêts et les routes. Il y a de vrais sportifs, des compétiteurs chevronnés mais aussi des familles,

des bandes d’amis qui partiront tranquillement sur les sentiers pour partager un moment décontracté et convivial. Et il y a Léa Chassignol, dix ans, la chasseuse de trésors. Pour elle, c’est du sérieux ! « J’adore les chasses aux trésors, ce qui me plaît c’est detrouver toutes les balises ! ». Avec Stéphane, son papa, ils participent pour la deuxième fois à la randonnée de 10 kilomètres. Ils sont motivés et bien décidé à faire mieux que l’an passé. Record à battre : trois heures vingt.

Promis cette fois, Léa ne loupera pas de balise comme l’année dernière ! « Notre plaisir est avant tout de nous balader et de nous amuser tout en découvrant la nature » ajoute le papa. Des gourdes, le casse croûte et la boussole dans le sac à dos, l’équipe Chassignol est prête ! Dix heures passées, le top départ est donné devant le gymnase. La foule est là. L’euphorie du départ aussi. Les compétiteurs et grands marathoniens partent au quart de tour,

même les randonneurs prennent plaisir à partir en courant pour suivre la masse des sportifs. Huit cents mètres plus loin, les héros arrivent. La panique aussi : certains s’arrêtent pour chercher leur route sur la carte, des petits groupes se concertent, essayent de se mettre d’accord. Alors que les compétitifs choppent les cartes à bout de bra

s et filent à toute allure. Finalement, tous les participants ont trouvé leur rythme. Pour les randonneurs, ce n’était pas forcément une histoire de temps. Malgré quelques embûches, Léa et Stéphane arrivent en vainqueur au bout de deux heures vingt-cinq. Record battu et chapeau Léa ! Et puis, pas de quoi se presser : le marché gourmand installé dans le gymnase attendra tout le monde. Et si certains venaient à se perdre, il suffit de suivre une bonne odeur de soupe pour retrouver la marmite… et le sens de l’orientation! Rendez-vous à Theizé l’année prochaine.

Mathilde Branche

J125 : On peut considérer que j'ai repris

Je vous ai longtemps laissé sans nouvelles mais je n'étais pas sur de pouvoir l'annoncer : ça y est les amis j'ai repris.

Vers le 25 aout à J90 je suis monté au glacier Blanc, 700mD+ descente au train mais sans courir. Est-ce que ça compte ? Non!

La semaine passée 33km de VTT à 22km/h mais le vélo est-ce que ça compte ? Il y a quinze jours mon premier mille mètres à moins de 6 minutes. Mais bon, j'hésitais.

Mais maintenant ça y est, j'ai repris : samedi 9km 1500mD+ sur l'Aglière de l'alpi-rando et ce matin une boucle sur la tête d'Oréac 5,2km 420mD+ à 7km/h et à 820mD+/h. Ce sont mes valeurs sur des trails d'environ 20km. Alors OK j'ai encore de la brioche à perdre, OK j'ai encore mal au genou à chaque foulée, OK je me traine, mais je l'affirme j'ai repris. J'ai repris. J'ai repris. J'ai repris !!!!

J39 on entre dans la danse

39 jours après le bistouri me voici déjà de retour sur les dance floor hier soir à la cabane de Lyon perché à 7m dans les arbres au parc city aventure de Sainte Foy les Lyons. Toute cette furia à l'occasion des 40 ans de François. Le genou a quand même couiné un peu ce matin au réveil. Le bilan à mi parcours de la rééduque intensive est plutôt bon du point de vue progrès, puisque j'aborde maintenant les escaliers sans béquille et déroule une marche presque naturelle. Mais, car il y a toujours un mais avec les casse-couille genre Bicshow, mais il y a la douleur omniprésente, du matin au soir et surtout du soir au matin. L'impression permanente d'avoir une triplette de pétanque coincée dans le genou. C'est fatiguant pgysiquement mais c'est surtout usant mentalement. L'inactivité subie est lourde. Lourde comme le ventre qui retrouve des rondeurs. + 4 kilos depuis le minimum et +3 depuis l'accident... Le combat de la rentrée contre les acides gras va être dantesque les enfants... dantesque...

Record du GR20 !!

Salut à tous,

Non je n'ai pas battu le record du GR20 il s'agit de Kilian Jornet vainqueur 2008 de l'UTMB.

Gentillet le garçon il passe en 32h54 en plus il court en SpeedCross ! petite vidéo de cet exploit :

Kilian’s Corsican Quest - part 1

J'ai bien envie de poser mon temps à moi sur ce parcours en juin 2010. Des volontaires ?

J15 : Attention à la marche

En quelques jours je suis passé du fauteuil à la marche avec béquilles parallèles puis hier j'ai été autorisé à marcher avec les béquilles croisées. C'est à dire que l'on pose une béquille coté opposé à la jambe. Et tout à l'heure miracle j'ai retrouvé le geste de la marche naturelle. J'ai le geste de la marche naturelle mais j

e n'ai pas encore la marche naturelle, ça viendra dans quelques semaines.

J'ai commencé à marcher il y a quinze jours et je viens juste de retrouver le geste. Alors que j'avais l'appui, la flexion et la contraction du quadriceps il m'a fallut deux semaines. C'est terrible 15 jours pour réapprendre à marcher. En faisant cela j'ai beaucoup pensé à la description de la marche par Poelvoorde dans les Randonneurs. Je vous la recommande elle est savoureuse.

Sinon c'est scrabble ou chateau de carte.... oui je sais...

J9 : Comme un vent de liberté

Ca y est j'ai été autorisé à lacher le fauteuil. Je suis donc maintenant en béquilles. 

Et ben ça change plein de choses, tout plein.

J'ai signé ma permission pour le week-end. Je serai donc à Lyon samedi et surtout dimanche matin pour le départ du Lyon Urban Trail.

J'ai également brossé rapidement ma saison 2009-2010. Mais chuuuutt on reparlera de cela plus tard, sinon je vais encore passer pour un dangereux psychopate.

Rendez-vous donc le 7 juin place des Terreaux à 8h pour le départ du 42km.

J8 Ebullition puis Voie Express

Ca plie, ça plie mardi matin 100° une belle ébulliton et l'après-midi 110 Voie Express. L'autoroute sera interdite.

J7 Week end de repos

Toute la troupe est venue à Hauteville. Les devoirs du week-end  consistaient en quelques exercices d'entretien il n'y a donc pas eu de progrès particulier, mais un repos réparateur.

J3

Comprenne qui pourra !

J2 nuit en enfer joyeux transfert

Une des plus horribles nuits, mal au genou qui a enflé, obligé de me lever huit fois dans la nuit impossible de dormir, le yaourt que je ne digère pas. Et oui six mois sans fromage blanc, yaourt et lait forcément je ne dois plus beaucoup avoir de lactase.

Le jour se lève à peine
(6h quand même)
Je suis déjà debout
(avec mon déambulateur),
Et déjà je promène une larme sur mes joues.
(ben ouaih il m'ont supprimé la morphine la veille et avec la nuit que je viens de passer!)
Y'a le café qui fume
(c'est pas non plus le café ristretto que l'on boit à Rome mais dans ces conditions ça se prend), L'ascenseur qui m'attend
(en fait les ambulances arrivent par le rez de chaussée et non le rez de jardin donc pas besoin d'ascenseur puuique j'ai la chambre neuf au RdC),
Et le moteur que j'allume
(bon le moteur c'est pas moi j'ai pas le droit de conduire pendant 3 semaines),
M'aident à prendre lentement
(c'est sur ça lentement c'est sur),
A prendre ma place dans le trafic
(alors là je ne vous en parle même pas l'informatique du tunnel de Fourvière est plantée bonjour le trafic),
A prendre ma place dans le trafic.
(En plus c'est pas un Trafic c'est un Fiat)
J'aimerais que quelqu'un vienne
(1h de retard cette ambulance a bient fait de monter sur Lyon par l'autoroute A7)

Et me délivre,
(c'est vrai que c'est la délivrance quand elle arrive manquait plus qu'on rate le pot de bienvenue à Hauteville)

Mais celui que je viens de choisir
(c'est l'infirmière qui a choisi quand elle m'a demandé si je voulais prendre MON ambulancier je me suis dit qu'avec mon break bleu c'est souvent moi l'ambulancier)

M'a donné juste assez pour survivre,
(euh rien en fait)

Et trop peu pour m'enfuir.
(je n'ai même plus mon déambulateur je suis dans un brancard alors pour m'enfuir tintin!)

Une heure de route et c'est Hauteville dos à la route les yeux sur l'Iphone bonjour les nausées.

L'accueil est très sympa de la part de tout le personnel sauf le médecin rééducateur qui prend quand même bien de haut et explique en gros que mon cas est trop fastoche (c'est pas formulé comme ça en vrai mais ça exprime bien ses pensées) pour une équipe si pointue (ça c'est vrai) comme la sienne.

Et c'est parti pour la KinéTek qui me monte gentiment à 75° et suivi de tentatives dures mais finalement fructueuses de contractions du quadricpes qui pendant 10mn n'a rien voulu savoir.

On me confie un joli fauteuil et hop en salle Tv pour la finale l'aprem devant tout le personnel de kiné j'avais parié 2-0 pour le Barça ça commence bien pour la crédibilité.

J1 Debout

L'opération a maintenant 24h le kiné arrive avec une machine infernale la kinétech ça vous attrappe la jambe et hop ça plie. Jusqu'où ? C'est réglé à 45°. Là normalement ça devrait me rassurer. Oui mais. Je connais bien le genre de type qui conçoivent et programment ce genre de machine. C'est moi, en fait c'était moi dans mon ancienne vie d'automaticien. Puis-je faire confiance à des types comme moi ? Non assurément ! la question suivante sort toute seule ? Y-a t'il un arret d'urgence ? oui bien sur monsieur tenez il suffit d'appuyer là. Ouf ! un automaticien conscient de ses limites a conçu cette machine diabolique. 

Me voici rassuré en route ! et ça plie, ça plie, 45° Yes ! Du symbolique toujours du symbolique, 45° c'est la moitié de l'angle droit et ça me va !!

Ensuite c'est la station debout avec déambulateur. les premiers pas sont lents précautionneux, les appuis imprécis mais ça marche !!! Re Yes !!

Puis la délivrance vient gentiment on enlève le drain, puis la sonde, puis la perf, puis la morphine. Ca y est je suis libre ! si je veux, je peux me lever et me sauver en courant plus rien ne me retient à ce lit... enfin presque...

J0 opération du LCA en Kenneth Jones

C'est le grand jour. Lever à 5h00, je me présente à jeun au centre Livet Hôpital de la Croix-Rousse à 6h30. Radio, douche anti-septique, au lit et on me donne une pré-médication ce qui fait bien planer le patient. Descente au bloc, piqure entre les verterbres pour une péridurale soit un endormissement du bas.

Après on a l'impression d'être dans un stage Castorama, ça perce ça cloue ça scie de tous les côté et après une heure c'est terminé retour en chambre.

Elvire Servien Chirurgienne au centre Livet m'a prélevé 1/3 médi

an du tendon rotulien pour fabriquer avec ça un greffon qui sera glissé dans un tunnel pour remplacer le ligament croisé antérieur qui avait sauté. 

Je vous ai mis toutes les explications en image. je sais des fois c'est pas ragoutant, mais c'est pas pire que dans certains restaux des bords de Saône.

La suite est moins drôle la douleur arrive rapidement, des tuyaux, des perfs, une sonde, de la morphine bref c'est pas aussi chiant que "Les Planches" mais ça vaut déjà un meeting sur l'Europe.

La nuit bien shooté est moyenne.

Premier Choc

Salut,

Vous n'avez pas suivi les dernières news, mea Culpa. Un podium en ski-alpinisme et une blessure en ski-alpinisme. Comme quoi à vouloir sortir de son crédo on merde toujours. 

Tant pis à tout

e chose malheur est bon. Grâce à cette chute à la con, j'ai pu me mettre au bricolage et surtout visiter et acheter (encore sous compromis) une maison de pays à Puy Saint Vincent dans la vallée de Vallouise. 

Je pourrais vous lister l'accumulation de paradis que l'on trouve dans cette vallée. Je vais le faire d'ailleurs. Paradis de l'alpinisme avec une foultitude de sommet dont deux de plus de 4000m à quelques encablure de notre nouveau refuge. Paradis 

de l'escalade avec les sites d'Ailefroide pour tous les niveaux du bloc aux voies de 15 longueurs. Paradis de la Via Ferrata avec une spéciale enfant à 500m de notre nouveau chez-nous et plein d'autres dans la vallée dont la fameuse Via des Vignaux. Paradis de la randonnée avec le Parc des Ecrins à quelques centaines de mètres. Paradis de l'eau vive avec la Durance, l'Onde, la Gyr et la Gyronde qui coule là partout autour. Et enfin ce n'est pas le plus grand mais à 800m à l'aller et retour ski aux pieds Puy Saint Vincent 75km de pistes, station familiale très agréable. Bien entendu du ski nordique une cinquantaine de km de pistes tracées. Le lac de Serre-Ponçon est  à 45 minutes.  Le tout avec l'accent du midi. Le rêve.... J'oubliais le trail des Ecrins fin juin sur deux jours qui passe au pied de la maison...

Deux petites vidéos tournées dans l'Oisans un mois plus tôt pour la Oisans Ski Cîme et Courir pour des Crozets. Course que je recommande absolument. 

Challenge Besse en Oisans
envoyé par Bicshow. - Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.

Courir pour des Crozets
envoyé par Bicshow. - Découvrez les dernières vidéos de sport.

Et alors ce choc ? me direz-vous, j'y arrive. J'apprends à l'instant que pour ma rééducation j'intègre le centre de Hauteville particulièrement réputé pour les suites de ligamento-plastie (remplacement du ligament croisé antérieur rompu sur la chute)

ET le choc ? le choc c'est que la musique d'attente du centre c'est Conquest the Paradise. Ze music of UTMB !!!!!

ASO et le pognon une belle histoire...

Tout le monde savait qu'ASO en tant qu'organisateur d'épreuves sportives n'était pas tout à fait le sou des écoles de Montmorant qui au passage organise un très beau trail. Amaury Sport Organisation est je vous le rappelle organisateur du tour de France et du Dakar pour ne parler que e celles-ci. Mais ce que je viens de vivre confine au comico-tragique voir au tragicomique. Rappel des faits : 15 Septembre les inscriptions aux Merrell Oxygen Challenge s'ouvrent et Votre serviteur s'inscrit le 16. Le concept d'une course sur 3 jours le Merrell Oxygen Series est interressant dans ma préparation à l'UTMB la possibilité de passer 4 jours en famille dans un coin sympa également. Et ainsi tranquillement jusqu'à la fin de l'hiver je programme ma saison en m'inscrivant à différentes courses. des petites des grandes, des organisés par le sou des écoles d'autres part des entreprises privées. Puis Malheur comme vous le savez SCROUNTCH chute en ski de rando. et rupture des ligaments croisés. En gros quand le croisé saute fait une croix sur ta saison. Juste avant le trail de Buis (4 jours), j'appelle l'organisateur tout de suite il compatit repasse mon dossard à un autre coureur qui n'avait pas encore réglé et reprend même ma chambre d'hotel. Cool ! Je contacte ainsi d'autres organisateurs dont certaines petites assoces ne roulent pas sur l'ormais aussi des boites privées . Tout le monde joue le jeu en me remboursant, certains me promettent même de me faire parvenir le t-shirt de la course que l'on retire avec le dossard tout en me souhaitant un prompt rétablissement et me voir l'année suivante. Tout ça alors qu'aucune assurance ne couvrait pour moi ce risque. C'est ce qu'on appelle dans le dangereux monde des affaires un "geste commercial" en clair rendre possible ce qui ne l'était pas d'un point de vue réglementaire. J'avais essayé de joindre ASO, organisateur du Merrell Oxygen Series pour obtenir la même chose mais à chaque fois on me répondait que "la personne qui s'en occupe n'est pas là rappelez plus tard". Cet aprem je tombe sur une nouvelle personne. Qui me dit Ok dites-moi, j'explique mon cas et je tombe nez à nez avec une burocrate du type qu'on trouve dans le film Brasil : réglement, réglement réglement. Ok j'explique le côté geste commercial en prenant des exemples. Nous ne sommes pas comme les autres. Merci on avait remarqué !!! Tout cela en me coupant la parole en permanence et en m'accusant d'être agressif et de couper la parole dès que j'essayait de reprendre pied. Je redit qu'une entreprise peut faire un geste pour un client ça c'est déjà vu. Je leur dit que j'ai l'habitude de relater tout mon vécu sportif positif et négatif sur mon blog et ailleurs et que pour cent euros c'est quand même regrettable de se payer une mauvaise page de pub. "Les 2000 coureurs vont trouver la course super donc on s'en fiche" OK merci au revoir madame. En gros je suis totalement écoeuré une entreprise qui fait 154 millions d'euro de chiffre d'affaire vient sur le monde du trail qui est déjà un peu rétif aux giga bouffeurs de pognon et ils me chipotent une inscription, alors que j'étais inscris depuis le début que j'avais fait du buzz sur la course et que je trouve toujours le concept très sympa. Je rappelle qu'à coup de 15 euros pour les petits et 150 pour l'UTMB je peux recouvrer plusieurs centaines d'euros (lasaison était chargée) alors que l'effort de chaque orga est ridicule. Ca compte tout de même. Je voulais sincèrement le re-programmer pour l'année prochaine avec toute ma famille sur 4 jours en plus moi vous me connaissez je consomme quand je me déplace. Et bien à moins qu'un cadre d'ASO comprenne que c'est une vraie connerie et revienne sur cette décision idiote je ferai la coursières des hauts du Lyonnais en 2010 avec une petite orga des gens cool qui en plus reversent les bénéfices pour une cause humanitaire. EN plus c'était mon premier ultra je serai vraiment content d'y retourner. Je veux mon parachute doré à 100 euros, j'y ai droit mince !

La recette du record du monde du Bicshow du 10 km

Je l'ai tellement répété que s'en est même plus une info. Ce matin aux foulées de Villeurbanne je suis passé de 54'14 à 49'32 aux 10km à la 416ème place. L'historique de mes 10km est court :
- Parilly 2008 : 56'43
- Bron 2008 : 54'44
- Caluire 2008 : 54'14
- Villeurbanne 2009 : 49'32
On voit clairement un saut important. Voici donc la recette du record on va démarrer à J-3 c'est à dire jeudi 12 mars :
J-3 : A midi deux collègues vous téléphonent le rendez-vous fixé est inamendable, 13h plancha de charcuteries deux fois et un petit blanc. Ensuite passage au rouge pour le gratin de ravioles à la crème et au jambon un délice finissez-vous à la tarte praline pour être sur de recharger les derniers milligrammes de glycogène. Le soir, vos deux patrons organisent une soirée spéciale ambiance avec présence obligatoire, chips et vin blanc entrecoupé de saucisson jusqu'à minuit. Ouf ! La pression retombe il est minuit et demi pour souffler et débrieffer on se prend un petit demi et au lit, la journée de demain va être longue.
J-2 : Le soir n'hésitez pas mangez à nouveau des pâtes mélangées à du riz et un petit Lussac Saint-Emilion à deux.
J-1 : 8h30 réveil, allumez l'Iphone et les pages jaunes, depuis votre duvet parisien tapez : « Boulangerie autour de ma position ». Là il faut soigner l'esthétique du geste, relevez-vous violemment en hurlant : « Il y a Jocteur à 496m!» Sautez sur le vélo et faites vos achats. Ce ci est la dernière journée où vous pourrez manger un petit-dej car le jour J : Couic !!! Donc n'hésitez pas, prenez un petit-déjeuner riche : croissants, si vous ne le sentez pas trop faites comme moi ajoutez-y du beurre, pain avec du beurre et surtout la tarte praline du camarade Jocteur. Le reste de la journée grignotez tout ce qui vous tombe sur la main pendant que vous attendez une copine pensionnaire de l'équipe de France de trail qui a décidé de rallier St quentin en Yveline à Paris tour Eiffel en courant à travers la forêt pendant 8h et 80km alors que le RER fait la même chose en 15 minutes. Enfin les femmes vous savez ce que c'est ?!? Le soir profitez d'être sur Paris pour gouter les spécialités : 1 bière 1 calzon et une escalope à la crème et grogonzola. Ajoutez beaucoup de parmesan et prenez des fruits en dessert genre tarte aux pommes avec une énorme boule de glace vanille enrobée de caramel. 22H la course part dans moins de douze heure il est temps de prendre le volant pour rouler vers Lyon (500km).
Jour J : 2h30 du matin vous venez d'arriver à Lyon couchez-vous rapidement tant que le sommeil est là. 5h la caféine emmagasinée pour conserver l'attention pendant les 500km au volant font leur effet à plein : Le plafond de votre chambre est super joli. 7H30 réveil de la coureuse qui décide de ne pas courir le Cabornis. Comme vous ne pouvez pas le faire non plus à cause de votre cheville douloureuse rabattez-vous sur un 10km plat ce sera sur Villeurbanne avec une assistante de choc. C'est donc 1h45 avant la course que vous apprenez que je vous allez la faire. A partir de là un peu de sérieux ne nuit pas au résultat, un bidon d'eau avec 5 cuillère à café pleine de fructose fait office de petit-dej et de boisson d'attente. Un bidon de Maxim dans les mains de l'assitante de choc permettra de gagner les 20 ou 30 secondes du record c'est à dire le temps d'arrêt au ravito = 0 + le sucre pris.
La course en elle même : départ bien fort pour voir si la mécanique est là 4'30 au premier kilomètre ça part pas mal, on ralenti un peu jusqu'au km5 passé en 23'44 soit une base envisageable de 48 minutes. Mais si le feeling est bon le corps explique au cerveau que quand on vient de 54'14, 49'59 est déjà un bel objectif. Les k6, 7 se font donc dans la douceur. K9 44'43 il reste donc 5'16 soit environ 11,5km/h pour le denier kilo, il sera parcouru en 4'49 asphyxié sur la fin mais heureux. La conclusion est que pendant toute la cours j'ai cru pouvoir accélérer sur les 3 derniers kilomètres alors que je décélérait doucement. Le dernier kil est pas mal... mais on n'est pas encore en négative split 5k en 23'43 et 5k en 25'49. Le vent s'est levé on avait toujours l'impression de l'avoir de face, très chiant !!!
Après c'est rando pique nique Monts d'Or, je salue tous les coureurs croisés dans les chemins pour le trail des Cabornis, on vous a encouragé à la sortie du tunnel, bravo ! On en a profiter pour faire une ou deux photos que voici.
Faites comme moi soignez les 3 derniers jours avant la course !

Reco OFF des enfants

Dimanche nous avons reconnu le parcours enfant du OFF à Bicshow du 6 juin. Plutôt que de longs discours voici les essais en vidéo. Venez nombreux détails ICI

1515

Ne vous y méprenez pas ce n'est pas d'un cours d'histoire dont il s'agit mais d'une torture fort appréciée chez les sado-maso psychopathes pratiquant la course à pied. Le coach a monté sa petite entreprise de torture la Coach Academy. On n'y entre pas comme ça, c'est un peu comme chez Maddof faut être co-opté. Les critères sont un peu les mêmes que pour le BackSide Running Team mais en négatif, rappelez-vous juin 2007, le coach entre brillamment dans le BackSide en plantant lamentablement le Pilatrail. Et bien pour moi c'est pareil, je savais bien que la Coach Academy sévissaient dans Lyon depuis quelques semaines, mais je ne répondais pas aux critères. Et puis miracle ! Ma prestation au Raidlight Trail Trophy qui me place dans la première moitié me fait accéder au Saint Graal, le coach m'invite à une séance de torture de la Coach Academy dans les escaliers de Fourvière. Rendez-vous devant la passerelle de l'homme de la Rôche. On se chauffe par une première montée à Fourvière tranquille et après c'est parti trente secondes à courir à fond dans les escaliers version montée puis trente secondes cool (mais quand même en montant). Deux tours comme ça puis un autre en 15/15 alors là c'est encore plus violent, agonisé que j'étais, crise d'asthme, étouffement, crachottage bref une bonne séance de torture. On se finit à 15km/h dans la descente de l'observance. Ouf ! Ça fait du bien quand ça fait mal. Là ça a fait beaucoup de bien.

Une dernière place non-méritée

Encore trois premières mondiales ce week end du premier février. Ma première participation à un cross, discipline ou brilla mon épouse au siècle dernier. Ma première licence, ça y est enfin je donne mon dossier tout bien rempli au président de l'ASVEL Athlé. Ma première dernière place, parce que cet idiot de chronométreur ne m'a pas cru lorsque je lui ai dit qu'il y avait encore quelqu'un derrière, c'est surtout qu'il y avait une course toutes les trente minutes et qu'il ne s'imaginait pas une seconde qu'il fallait laisser tourner le chrono plus de trente minutes sur un cross de 5,1km.

Un cross c'est un peu comme un trail car on court dans la boue sauf que trail c'est dans les chemins, un cross c'est un peu n'importe où. Sur un trail l'inscription est chère, voir très chère. Là c'est gratuit. Sur un trail si t'es premier ou bien largué derrière, il faut faire un peu gaffe au parcours, là tu cours entre deux rangées de rubalises il est impossible de se perdre. Sur un trail il y a des cadeaux là rien. Sur un trail il y a des solos, là plein de clubs, chacun a planté sa tente pour se changer c'est convivial on a l'impression de faire partie de la famille. Enfin sur un trail on court tranquille parce que là même les poussines taquinent le 20km/h. Ouh la la...
Petite forme ce matin, la cheftaine (Kty fait des photos). On s'aligne au départ, ils partent comme des balles et je suis rapidement avant-dernier. Je conserverais cette position jusqu'à l'arrivée malheureusement le chrono ne prendra pas le vrai dernier. Ce sport n'est pas pour moi.

Rappelez vous le Raidlight Trail Trophy de 2007, ma première course à pied où je finis avant dernier une seconde devant un gars que je ne connaissais pas et que je n'ai jamais vu nul part, le sort m'avait donné une petite note de fierté en déclassant ce gars derrière moi. Et bien il s'est vengé, le salaud car tout se paie un jour... Coquin de sort !

Première mondiale Bicshow dans les premiers

Après une SaintéLyon qui s'est très mal terminée, voir plus bas, je partais pour un mois sans dossard. Sans dossard pas pas sans entrainement. La quinzaine de Noël fut autant chargée en kilomètres qu'en vins fins et autant pourvue de dénivelé que de foie gras. Le bilan ne fut pas mauvais du point de vue sportif, mais catastrophique sur la balance avec une prise de 3 kg.

La programmation de Janvier fut donc fournie avec la coursière des hauts du Lyonnais 15km et 500mD+, le Raidlight Trail Trophy, mon pélerinage à moi, avec 11km et 400mD+ et enfin l'apothéose avec le cross de la Feyssine et ses 5,1km. Vous l'aurez sans doute compris en janvier c'est bien la vitesse qui constitue l'ouvrage posé sur le métier.

L'objectif est donc de gagner un petit km/h sur une VMA (estimée à 15 mais mesurée à 14 après le RTT) faiblarde et de tourner aux environs de 10km/h sur trail court. L'objectif n'est que partiellement atteint. A la coursière sur environ 200 coureurs je doit faire environ 150ème avec 9,1 km/h les sensations n'ont jamais été au rendez-vous même si cette vitesse constitue un première.

Pour le RTT j'ai mis les petits plats dans les grands, la neige fraichement tombée allait rendre la course très technique et donc favoriser les bourrins dans mon genre. La veille je fouille dans mon stock d'endurance mag et tombe sur un numéro de l'année dernière « soignez l'échauffement » . J'applique à la lettre. Lever 5h pour un départ à 9h40, ré-hydratation puis sortie sur la dalle du gros cailloux pour un réveil musculaire tranquille tout pile comme indiqué dans la bible du trail. Retour au bercail vers 6h petit dej avec gatosport et quelques pates. Sur place vu la couche de neige je me rends compte que ça va bouchonner sévère (nous sommes 700 au départ 200 sur le 11k et 500 sur le 22k). Je comprends donc qu'il faudra partir devant. Une fois échauffé je me lance avec le départ du 42k (1ère épreuve du championnat de France) pour prendre la mesure du rythme. Ça va le faire. Je fais le malin en trainant trottinant devant la ligne jusqu'à ce que contraint et forcé j'aille m'y placer en 2ème rideau. Je suis équipé léger, un gilet sans manche avec un bidon de 20cl dans la poche, corsaire et booster en bas.

Briefing de 30s par Alexandra et feu. Ca part effectivement très vite, je m'accroche mais bon 15km/h sur la glace ça ne dure pas bien longtemps. Mais la stratégie marche pas mal, je suis effectivement dans le groupe de tête à l'attaque du single qui grimpe vers les bois et Saint Régis du Coin. Forcément dans la première côte ça double pas mal. La neige est plutôt profonde et on cherche en permanence des meilleurs appuis sur les bas cotés. Je me fais doubler ce qui est plus normal vu que je suis parti trop vite et que les meilleurs sont derrières mais vu le terrain ils sont quand même bien coincés. Dans les descentes je refais mon retard avec quelques belles gamelles. Arrive Saint Regis le Coin, je refais 20cl d'eau dans mini-bidon. A partir de là le peloton s'est allégé de 500 coureurs on est plus à l'aise pour prendre son allure, mais les bons coincés derrière aussi fatalement. Je me fais remonter par une ou deux personnes, je croise Yayoun deux ou trois fois, puis au sommet de la dernière bosse, je décide d'envoyer la gomme. Je double un peu reviens sur Yayoun je déborde à droite et la double en passant dans une congère jusqu'à mi-cuisse. Arrive la route je vois à 100m devant un groupe d'une dizaine, je décide de revenir dessus avant l'arrivée. La route est gelée mais c'est toujours mieux qu'avant. Une nana me passe. J'essaie de mettre tout ce qui reste dans la machine mais tout le monde fait la même chose et le niveau présent a l'air pas mal élevé ce qui est inhabituel pour moi sur ce genre de course. Je repasse la coureuse qui venait de me doubler une autre et c'est l'arrivée. 1H19 pour 11km soit plus de 8km/h sur ce genre de terrain pour moi c'est vraiment une grosse perf. Je finis 56ème sur 200 partants et 180 classés. Pour la première fois de ma carrière dans la première moitié voir dans le premier tiers.

Valérie s'en sort super bien à la 109ème place, elle a souffert d'un mauvais placement sur la ligne et donc des bouchons et d'une grosse crève la semaine d'avant. Bilan très positif en attendant le cross de la Feyssine qui doit clore l'épisode vitesse.

UTMB : Un coup du sort au tirage !

Terrible coup du sort ! Près de 5000 traileurs un peu fous, un peu fortunés, un peu disponibles s'étaient résignés à mettre leur objectif de la saison dans une balote à partir du 17 décembre. La balote fut introduite dans une gigantesque boule avec des milliers d'autres en attendant le cruel tirage. Pendant 3 semaines l'angoisse montait. Serais-je tiré au sort ? Certains as de la politique avaient même pris le pari que, recalés en 2009, il seraient prioritaires en 2010 puisqu'ils étaient bien décidés à y participer pour fêter la première dizaine du 21ème siècle.

Hélas le sort fut beaucoup plus cruel qu'attendu. En effet alors que 2500 dossards étaient disponibles sur le grand parcours seuls (sic) 2450 coureurs ont tenté leur chance au tirage !!!! Tirage qui n'aura donc pas lieu. Chers amis, pour moi comme pour les autres vient donc maintenant l'heure du grattage. Gratter les mètres de dénivelés, gratter quelques réducs sur l'équipement pendant les soldes, gratter quelques heures d'entrainement supplémentaires à nos vies déjà bien remplies, gratter quelques kilos superflus qu'on ne trimbalera pas pendant 166km et 9500m de dénivelé, gratter quelques secondes sur notre prochain 10km plat, gratter un petit km/h sur notre VMA qui ne sera jamais celle de Kilian. Gratter encore, gratter toujours, gratter tous les petites aspérités qui peuvent se transformer en gigantesque montagne et nous barrer le GR fin août.

Si toutefois la frustration de ne pas participer à un jeu de hasard n'est toujours pas passée, faites comme moi tentez votre chance pour gagner un dossard pour le trail Drôme sur http://www.endurance-mag.com en plus c'est à tiroir, une fois gagné le dossard par tirage au sort, une fois la ligne d'arrivée franchie vous serez tiré au sort pour l'ultra trail du Toubkal 100km 6500mD+ avec le billet d'avion et l'hébergement. Ca y est je sens dèjà le démon du jeu vous ronger.